08/10/2010

MESURES EN FAVEUR DES 3eme AGE



1 - Allocation au 3ème âge

2 - Accompagnement social et aide ménagère au 3ème âge

3 - Gratuité des soins en leur faveur

4 - Fonction sociale à leur définir en commun accord

5 - Lutte contre la stigmatisation des personnes du 3ème âge

6 - Aménagement des lieux publics pour les personnes du 3ème âge

7 - Les retraités bénéficient des mêmes avantages non liés à leur pension que les autres

8 - Tout(e) veuf (ou veuve) peut cumuler ces allocations

9 - Toute personne du 3ème âge peut cumuler son allocation et un éventuel travail

10 - Tout retraité peut bénéficier des avantages du contrat d’utilité civique



Elois ANGUIMATE

La volonté de dire, l’exigence de faire

07/10/2010

MESURES EN FAVEUR DES HANDICAPES



1- Prise en charge par l’ETAT selon le degré du handicap

2 - Allocation aux handicapés

3 - Etablissements spécialisés pour soins des handicapés

4 - Etablissements scolaires spécialisés pour les handicapés

5 - Création des centres de jeux et loisirs et divertissements pour les handicapés

6 - Hébergement, le cas échéant par l’Etat

7 - Développement du sport des handicapés et leur participation aux compétitions nationales et internationales

8 - Les parents de l’handicapé, notamment la mère, salariés peuvent cesser de travailler et cumuler 50% de son salaire avec l’allocation des handicapés

9 - Lutte contre la stigmatisation dont font l’objet les handicapés

10 - Aménagement des lieux, places, dans les résidences, les transports et services publics, des emplacements réservés

11 - Dotation en matériels de mobilité autonomes aux handicapés

12 - A compétence égale l’handicapé est prioritaire sur le marché de travail

13 - Chaque entreprise à l’obligation de recruter un minimum d’handicapés

14 - Le taux horaire de base de salaire des handicapés est majoré de 25% du taux normal

15 - Les conditions de travail des handicapés doivent être allégées et que leur licenciement est soumis à des conditions particulières.



Elois ANGUIMATE

La volonté de dire, l’exigence de faire

06/10/2010

MM


3-4 Le Marché Monétaire (MM)

Le marché monétaire est l’un des deux(2) compartiments du marché interbancaire avec celui des titres négociables. La relance économique du Pacte Présidentiel par le développement sectoriel de l’économie réelle ne peut pas se faire sans la réforme du système bancaire et financier du pays dont le marché interbancaire est la cage thoracique et le marché monétaire le cœur.

Malheureusement cette vision de la chose financière n’est pas partagée par tout le monde. Pourtant, il est courant à Bangui notamment de voir un acquéreur sortir de sa poche ou de son sac ‘’ D’HOMME D’AFFAIRES DE BA NGUI’’ des liasses de billets de banque pour acheter un 4/4 valant 55 voire 60 millions de f Cfa sans que l’autorité publique ou bancaire ne lève le petit doigt. S’est-on posé la question de savoir d’où vient cet argent ? Non ! Il en est de même dans la zone d’activité économique où la circulation monétaire n’est pas sous contrôle de l’autorité bancaire voire tout le commerce dans l’arrière pays. Dans cette économie où seul le franc Cfa doit circuler, le commerçant sur le sol national s’autorise l’échange des ses marchandises contre devises notamment l’euro. Alors on peut se demander à quel dessein ? Le change s’effectue hors système, au marché central de Bangui ou au marché dit artisanal, au vu et au su de tout le monde et personne ne s’en inquiète. Le crédit fournisseur n’existe presque plus et le crédit bancaire n’est offert qu’à ceux qui ne les remboursent pas.

Qu’à cela ne tienne ! Ces institutions financières se sont toujours refusées de développer leur réseau sur le territoire national afin d’accompagner les investisseurs, pour justifier leur position elles évoquent l’insécurité dans l’arrière pays comme si Bangui est la partie la plus sécurisée de notre Centrafrique. Ce qui surprend c’est que le risque du banquier n’existe pas dans le pays de B BOGANDA alors que ces banques couvent des conventions d’établissement en OR CENTRAFRICAIN où tout y passe : boulevard fiscal tant pour l’établissement que pour l’encadrement expatrié, l’encadrement national sous payé et sans promotion professionnelle sinon très rarement, pas de sanction pour l’inobservation des clauses conventionnelles, propriétaires des murs à vil prix, refus délibéré de réaliser les objectifs d’intérêt centrafricain dument retenus dans les conventions d’établissement, développement des crédits communautaires au détriment de leur cible à financer clairement définie dans la convention, choix capitalistique financier contre le programme de développement de leur réseau national.



Heureusement dans ce sombre paysage financier qui vient d’être dépeint il y’a deux exceptions qui confirment la règle. Le Crédit Mutuel Centrafricain qui a su tisser son réseau national où les autres prétextent l’insécurité et Eco Bank, qui plus est innove en produits financiers, services bancaires et technologie. Merci au CMCA et à Eco Bank qui ont su s’adapter à l’environnement économique de notre pays pour leurs portefeuilles produits et toutes les innovations qui apportent qualité et satisfactions des urgences aux centrafricains. Je les invite à pousser plus loin la concurrence, le Pacte Présidentiel y veillera.

La chose monétaire est une curiosité qui effraie dans le pays de B. BOGANDA au point d’être surpris par un candidat très en vue à cette présidentielle qui traite de la monnaie d’un épiphénomène. Très retourné, j’ai préféré le silence. C’est dire quel chemin nous reste pour nous approprier le sujet. Heureusement un centrafricain nous en a prouvé le contraire comme bien d’autres et c’est le schéma du Pacte Présidentiel. Mr DESSANDE, digne fils du pays dans ce secteur qui fait souvent peur, a réussi à bouclé le tour de sa table pour nous offrir SOFIA. Son positionnement sur la branche de la méso finance présente l’avantage de la création de cette branche et par là même satisfaire un segment de marché de financement que les autres institutions boudent mais que le Pacte Présidentiel viendra consolider et développer afin d’élargir l’offre du secteur. C’est affirmer que les ressources humaines en la matière existent la structure de formation aussi pour peu qu’on la retouche pour la cause.

Rappelez-vous, à la BDEAC que j’évoquais dans le marché de l’emploi, et aux services centraux de la BEAC à Yaoundé nous disposons des compétences parmi lesquelles une à été chargée de procéder à l’audit interne du scandale financier qui y perdure, en France mais certainement dans d’autres pays des jeunes centrafricains très à l’aise dans l’usage des outils d’ingénierie financière la place financière de Paris n’attendent que la reconnaissance de leur pays pour contribuer à son développement. Ce sang neuf constituera le fer de lance de la réforme du secteur dans notre pays.

Au sein de la CEMAC, trois(3) compatriotes dont une centrafricaine ont essuyé le plâtre de la bourse des valeurs de la sous région, mais comme celui de la BDEAC, ils ont été remerciés sans la moindre réaction du politique centrafricain. Tout cela pour affirmer que les données de la réforme du secteur par le Pacte Présidentiel sont réunies pour que nous réalisions notre objectif du premier mandat de Mr ANGUIMATE ELOIS : Doter notre Centrafrique du marché des capitaux à court terme NATIONAL et boucler le financement du marché des capitaux à long terme.

La réforme menée depuis 1972 a permis de mettre fin à une politique de financement uniquement par le compartiment des titres négociables, une technique de plafonnement de crédit. Mr MAMALEPOT gouverneur de la Béac avait mené en son temps cette réforme par entre autre l’institution du marché monétaire et ces dernières années le marché des capitaux à long terme. Mais c’est sans compter avec une guerre larvée de leadership dans la sous région qui ne laisse aucune place à notre pays de sortir de sa position de nain de cet espace à tout point de vue.

Les compatriotes doivent comprendre que la banque même centrale reste une entreprise comme une autre qui a les mêmes objectifs d’équilibre interne, de profit. Elle peut comme l’Enerca ou un débit de boissons déposer le bilan. La seule différence avec les autres c’est que l’argent qui soutient les échanges dans un pays reste son produit principal avec des services qui lui sont liés. En l’espèce c’est sous le contrôle du Trésor Français que les pièces du f Cfa sont, selon l’expression consacrée, frappées à PESSAC (Bordeaux) et les billets de banque en Bretagne par l’entreprise OBERTHUR. Ces entreprises ont un coût de production de ces signes monétaires majorés de leur marge à facturer à nos banques centrales. Lesquelles sauront les vendre aux banques primaires selon les conjonctures du moment à un prix qu’on appelle taux. On en compte essentiellement deux(2) au niveau de la banque centrale qui sont à la base de la formation des taux des autres banques assurant ainsi leur refinancement. Des établissements publics sont éligibles au marché monétaire mais leurs trésoriers ne se servent pas de cette opportunité dans la gestion de leurs trésoreries.



Des décennies durant ce taux directeur est resté très élevé à 6% en moyenne. A ce niveau les objectifs de croissance pour financer le budget, celui de l’emploi et de l’inflation sont hors d’atteinte. La relance par le développement sectoriel et ses mesures d’accompagnement doivent permettre la baisse tendancielle vers la fourchette de 2% à 3% en fin de mandat de Mr ANGUIMATE Elois. Restaurer le circuit économique avec chaque agent économique dans ses rôles est une action parmi tant d’autres. Sinon comprendre la contribution de l’informel à la croissance économique. Par exemple :

L’activité de transport en taxi de la branche transport urbain du sous secteur transport terrestre du secteur transport routier a un parc d’au moins 10 000 véhicules. Si nous prenons l’hypothèse moyenne de 5 000 véhicules circulant régulièrement et réalisant un chiffre d’affaires moyen de 10 000 f Cfa par jour, cela nous donne 50 000 000 de f Cfa de liquidité hors circuit bancaire chaque jour soit 1 500 000 000 de f Cfa par mois et donc l’équivalent de 18 000 000 000 de f Cfa de liquidité qui ne contribuent pas à celle du système bancaire afin d’inciter à une meilleure politique monétaire en faveur de financement de l’économie centrafricaine par le jeu de ces taux. Le Pacte Présidentiel dispose d’un arsenal de ces outils pour créer un environnement sain à la nouvelle politique économie envisagée. Le développement très prochainement de la réforme du système bancaire et financier précisera les mécanismes et modalités de sa mise en œuvre.


ANGUIMATE Elois

La volonté de dire, l’exigence de faire


22/09/2010

Inflation

3-3 le niveau général des prix : l’inflation

Poser le problème des prix au Centrafrique c’est revoir toute l’organisation du commerce national, son cadre environnemental, organisationnel, financier, écologique, culturel, sanitaire, juridique, technique, la qualité des intervenants, les pratiques commerciales, la formation des prix, la formation et l’installation des Nouveaux Commerçants Centrafricains(NCCA), les relations avec l’extérieur, etc. Au tant des aspects qui ne peuvent passé inaperçus des responsables politiques et les décideurs du secteur.
Malheureusement à y observer de près, le commerce centrafricain est abandonné à lui-même et à la portée de la première venue qui s’étonne de l’indifférence du centrafricain qui croit fermement à l’idée qu’être commerçant est une qualité innée de ceux qui l’exercent avec une connotation péjorative de le considérer comme une voie de garage de ceux qui ne réussissent pas à l’école où ceux qui croient réussir n’y interviennent pas ; comme être musicien, mécanicien, cultivateur ou agriculteur etc.. Heureusement les mentalités évoluent et doivent s’affirmer dans la mise en œuvre du Pacte Présidentiel.

Nous ne le répéterons jamais assez que depuis toujours l’économie centrafricaine est une économie de passage et le commerce un vecteur déterminant qui n’arrête pas de saigner notre pays. Toutes les aides dont notre pays est bénéficiaire sont comme de l’eau versée dans du sable ce qui n’autorise pas le pays à avoir un circuit économique digne de ce nom pour les effets qu’on en attend. La fuite des capitaux toujours d’actualité, est monnaie courante et l’Europe n’est pas la seule destination. Jeune Afrique Economie de TALLA des années 80-90 a révélé que le rachat de la monnaie Franc Caf émission Be a c auprès de la Bceao se fait contre 0 Franc Cfa émission de la Bceao auprès de la Beac.

Des pans entiers du secteur sont désertés par l’autorité publique ou politique et donc les organismes de tutelle sont impuissants devant les comportements de ces opérateurs qui se croient en territoire conquis où seuls eux décident de tout et son contraire dont la formation des prix, la contrepartie en marchandise dans les échanges, le coté hygiénique mais surtout la spéculation organisée. Le centrafricain ne peut se payer cette situation toute sa vie.

Dans l’arrière pays l’impôt sur les activités et les revenus des intervenants n’existent plus. Un commerçant même à Bangui mais naturellement en province exerce simultanément sous le même toit le métier de grossiste et celui du détaillant. Le plus surprenant c’est que les services des impôts sont au courant et apprécient le système. Car à la question que j’ai posée à un inspecteur des impôts animateur des séances de séminaire sur l’institution de la TVA par la loi Dabanga dans les locaux du ministère des transports, celui-là sans gène avec une certaine assurance de technicien en la matière affirme que c’est normal et ne pose pas de problème. J’avoue avoir failli quitter le séminaire mais je me suis ravisé. Depuis ce jour j’ai compris pourquoi rien ne peut bien marcher dans notre pays. L’exemple qui suit explique pourquoi j’étais et reste en colère.

Quand le commerçant en question vend au prix de gros ttc le kg du sucre Sogesca à 400 F Cfa, le détaillant le vend à 600 f Cfa ttc, taux de tva de l’époque 18%. Quelle est la perte en recettes fiscales de l’Etat centrafricain dans un tel système ?

Faisons quelques petits calculs :

Le taux de tva 18% a pour coefficient de tva de 1,18

a)Prix de vente en gros ttc : 400 f Cfa
Prix de gros hors tva : 400 f Cfa/1,18= 338,98 f Cfa
Montant de tva collectée vente en gros : 400 f Cfa -338,98 f Cfa = 61,02 f Cfa (1)

b) Prix de vente au détail ttc ; 600f Cfa
Prix de vente au détail hors tva : 600 f Cfa /1,18 = 508,47 f cfa
Montant de tva collectée vente au détail : 600 f cfa – 508,47 f Cfa= 91,53 (2)
c) Différence entre tva collectée en b) et celle collectée en a) : (2)- (1)
91, 53 f Cfa-61, 02 f Cfa=30, 51 f Cfa.

Notons au passage qu’un carton de sucre vendu au prix de gros compte 25 paquets d’un kg soit 30,51 f Cfa *25= 762,75 f Cfa

Nous concluons ici que la perte sèche en recettes fiscales de l’Etat Centrafricain est de 30,51 f Cfa par kg de sucre vendu, 762,75 f Cfa par carton de 25 kg vendu. Et si notre commerçant vend 1 tonne de sucre la perte de l’Etat est de 1000*30,51 f Cfa = 30510 f Cfa. Or on nous apprend que la consommation annuelle du sucre par les Centrafricains serait de 20000 tonnes. Ce qui nous donne une perte sèche annuelle de notre pays de : 30510 f Cfa *20= 610200 f Cfa.

Face à cette analyse certains comptables dont les centrafricains doivent sursauter pour affirmer qu’il n’y a pas eu prise en compte de la tva déductible à soustraire de la collectée pour s assurer éventuellement de la tva à reverser à l’Etat sinon enclencher le cas échéant la procédure du crédit de la t v a. Malheureusement pour ces compatriotes ils doivent comprendre que notre commerçant sait très bien qu’en pratiquant sous le même toit deux métiers dont le droit commercial exige la séparation nette sauf au Centrafrique ne peut que tirer partie du système à son avantage en vendant au détail pour comptabiliser l’opération de vente au prix de gros.

Tant qu’il n’ya pas de flagrant délit ou dénonciation par le personnel du point de vente, il n’y a jamais vente au détail et dans ce cas il n’ya pas de tva déductible et que le ticket de caisse, preuve de toute transaction commerciale en vente au détail n’est exigé ni par la puissance publique ni par le consommateur centrafricain. Même s’il faut prendre en compte la tva déductible, nos compatriotes comptables savent généralement que celle-ci est inférieure à la tva collectée par conséquent les pertes ci haut ne sont que des hypothèses basses en perte sèche de notre pays parce qu’on a un moment de l’histoire de notre pays laissé une pratique s’installer sans raison aucune.

Cette pratique n’est pas la seule car dans notre pays un grossiste peut s’installer sous la forme juridique d’entreprise individuelle. Allez-y chercher la protection du consommateur centrafricain et les partenaires qui sont en relation d’affaires avec ce grossiste. Le système de prête nom, l’utilisation des photocopies des documents officiels pour créer plusieurs points de vente avec le même document, par conséquent l’emploi fictif des parents en séjour irrégulier sur le sol centrafricain dont l’arrivée dans notre pays a été soutenue par des passe droits, l’inobservation des conditions élémentaires de la pratique du commerce , la patente payée toute la vie pour peu qu’on se dise commerçant, système qui sous évalue les recettes de l’impôt sur le revenu ou les bénéfices industriels et commerciaux et donc de l’ assiette fiscale faussée à la base, entrer illégalement en Centrafrique et vivre maritalement avec une centrafricaine afin d’obtenir la nationalité centrafricaine puis se séparer de celle-ci pour épouser une femme de son pays qu’on ramène chez nous pour bénéficier de la dite nationalité et la liste est longue, très longue pour être dressée.

Tous ces éléments cités sont des opportunités d’emploi des centrafricains et un gain d’opportunité pour l’Etat Centrafricain quand on sait qu’au niveau de la sous région le taux de la pression fiscale est de 14% et que nous n’étions qu’à 8%en 2009 et à 11% en référence au budget de 2010. C’est dire que nous avons encore 3% de différentiel de pression fiscale à notre avantage. Tout dépend de l’orientation de la politique fiscale à mettre en place pour 2011 et ses modalités. Autant de sujets que la mise en œuvre du Pacte Présidentiel doit prendre à bras le corps avec la participation de toutes les bonnes volontés, à commencer par la formation des prix au Centrafrique.

a) La formation des prix avant la mise en œuvre du Pacte Présidentiel.

Le Centrafrique est un grand souk où n’importe qui peut s’improviser commerçant et vous vendre n’importe quoi le temps de faire fortune à la vitesse de l’éclair et disparaitre. Donc le prix, expression de spéculation, s’il s’affiche c’est selon le bon vouloir du commerçant : généralement hors taxes plus le taux de tva à appliquer laissant libre cours à toute négociation dont on ne verra aucune trace dans les livres comptables du point de vente. Sinon pas de prix affiché et il est dans ce cas du domaine pur d’un plan de vente que seul le vendeur sait : à la tète du client. Alors que l’affichage des prix des produits sur ceux-ci et sur la tablette sous le facing desdits produits et bien d’autres éléments sont obligatoires. Pour ceux qui l’ignorent encore la libéralisation du commerce a emporté avec lui la règlementation et le contrôle des prix par l’Etat mais pas le contrôle des pratiques du commerce et ses obligations dans plusieurs domaines. Nous pouvons alors affirmer qu’avant la mise en œuvre du Pacte Présidentiel le prix se forme comme suit :



PVTTC = Prix de Vente Toutes taxes Comprises
PVHT = Prix de Vente Hors Taxes
PAHT = Prix d’Achat Hors Taxes

MB = Marge Brute

Nous constatons que les composantes du prix se résument au prix d’achat, la marge brute, le prix de vente hors taxe et que la tva ne s’y ajoute que si la prise de décision d’achat se confirme à la caisse et donc vient augmenter le prix à payer, le prix ttc. Ce qui explique qu’il n’y a jamais prise en compte les effets de la négociation commerciale qui n’existe pas dans notre pays.

Notre Centrafrique est l’un des pays au monde où le prix est excessif, il est la résultante d’un conglomérat à la soviétique où se combinent la prédation, l’interférence du politique dans le monde des affaires, la concurrence déloyale, le monopole, le duopole, l’oligopole…. qui font le lit de l’entente dans le monde marchand. Malgré ces positions dominantes, nos géantes aux pieds d’argile se plaignent dès l’instant où un concurrent entre sur leur marché. Et pour résoudre ce problème qui est purement économique ces opérateurs économiques préfèrent s’en remettre aux politiques comme réplique. Alors que la réponse doit être technique dans la maison même en revoyant toute la stratégie marketing éventuellement avec ses conséquences sur de nouveaux investissements
C’est le cas de Colalu qui, depuis des années dort sur ses lauriers par un modèle économique qui date de la colonisation, a fait beaucoup de bruits à l’arrivée de son concurrent dans la fabrication des tôles.

La CASTEL beer, après sa croissance externe sur la dépouille de la MOCAF n’a pas jugé nécessaire de revoir sa stratégie marketing et des investissements nouveaux à réaliser Certes elle a su construire un portefeuille produit avec des produits naguère concurrents mais son mix marketing s’est arrêté juste là. Car au niveau produit c’est la confusion totale selon le consommateur centrafricain qui ne distingue plus le gout de la bière de luxe de celui des autres et que les étiquettes et autres bouts d’objets sont retrouvés dans la boisson ,alors qu’il fallait pousser l’offre produit en développant les bières spéciales telles titrées à 8 degrés ou de saison, l utilisation des cannettes de bières perçues par les compatriotes comme produits de haut de gamme, la bière à pression tant appréciée à une centaine époque à Bangui juste après l’indépendance…, le conditionnement est de plus en plus de mauvaise qualité avec de casiers en bois cassés, l’emballage n’a jamais été renouvelé sinon partiellement au point de servir la bière nationale dans des bouteilles rayées ramassées sur des ordures l’alignement des prix selon la quantité des produits et non leurs caractéristiques spécifiques qui les distinguent des autres. La distribution par le canal des grossistes est un nœud au cou du pendu qui est la Castel beer même avec la politique discriminante des prix de gros entre les FOURNISSEURS STRUCTURES et les autres que nous ne pouvons pas comprendre sauf si notre brasseur national nous affirme qu’il n’ y a d’intérêt que pour le marché local Banguissois. Et encore que…

Dans ce cas nous sommes tentés de reprocher à Castel beer une telle stratégie, et pour preuve l’offre CEMAC n’a pas attendu pour occuper la part de marché nationale abandonnée avec des produits de grandes qualités à tout point de vue : le monde a horreur du vide, en tout cas un mix marketing réussi tant pour GALA la Tchadienne que pour les camerounaises qui nous inondent et que les palais des centrafricaines et centrafricains apprécient. A ce stade nous nous demandons ce que fait le directeur des ventes ou directeur commercial de ses courbes de produits ? Quant à la communication c’est de la réclame, un échec total. Ce qui ne surprend pas d’ailleurs puisque pour en arriver là, il faillait en plus de l’offre produit, travailler le positionnement de chaque produit par une segmentation du marché selon les cibles avec un plan média à l’appui, mais hélas.

L’Etat doit revoir sa politique fiscale afin de favoriser la consommation du centrafricain par un gain de pouvoir d’achat réel. Il doit aussi porter les intérêts des centrafricains dans les négociations tant au niveau régional qu’international autrement dit au sein de la CEMAC par exemple le taux unique de la taxe à l’importation, celui de la tva, et la non taxation des produits fabriqués dans la communauté sont autant des freins au développement économique de notre pays. Alors tout le monde sait en économie que la fiscalité est une variable d’ajustement des recettes budgétaires ou un instrument de concurrence, avons-nous déjà oublié l’histoire des magnétoscopes japonais dans les ports français des années 80 ou alors au sein même de l’union européenne les tomates et fruits espagnols à la frontière française ? Cette politique fiscale de la sous région ne se rencontre nulle part dans le monde, même pas en Europe où la flexibilité en la matière l’emporte sur ces rigidités que nous avons concédées naïvement aux autres que nous voyons avancer avec étonnement et le dire ce n’est faire tort à personne. Il n’y a pas à avoir peur, comme dirait l’autre que les relations entre pays sont des relations d’intérêts, donc nécessité de négocier avec les autres ce que nous avons toujours mal fait.

b) la formation de prix selon le Pacte Présidentiel

Mr ANGUIMATE Elois affirme dans le Pacte Présidentiel que l’enclavement d’un pays ne l’a jamais empêché de se développer. Un coup d’œil sur la carte du monde pour s’en convaincre. Le pire c’est que ce qui est vrai dans l’économie réelle l’est aussi dans la finance, la circulation des ressortissants de la communauté et la gestion des compétences et autres ressources. Et pour ceux qui s’opposent à ce raisonnement je leur pose la question suivante : Quel intérêt un investisseur étranger ciblant le marché CEMAC s’implanterait-il dans notre pays ? Il serait très regrettable que nous ne constituons qu’en consommateurs exclusifs de la communauté sans pour autant en être aussi offreurs des biens et services aux autres populations. La CEMAC doit s’inspirer du modèle de l’Afrique de l’Ouest où tous les pays sont traités d’égal à égal. Même au sein de la CEMAC la Guinée Equatoriale a réussi à obtenir de celle-ci ce qu’elle voulait. L’EXCEPTION CENTRAFRICAINE sera l’argument primordial dans les négociations de la sous région, un préalable.

Pour renverser cette tendance le Pacte Présidentiel propose aux centrafricains un nouveau modèle économique où la décentralisation intégrale aura préparé le terrain. Pour que la formation de prix au Centrafrique soit revue avec les composantes suivantes :



PVTTC = Prix de Vente Toutes taxes Comprises
PVHT = Prix de Vente Hors Taxes
PAHT = Prix d’Achat Hors Taxes
PAHT Net = Prix d’Achat Hors Taxes Net de Remise
PAHT Net Net = Prix d’Achat Hors Taxes Net de Remise et Net de Ristourne

MB = Marge Brute
MA = Marge Arrière ou une nouvelle marge brute née de la négociation.

Le constat est clair. En plus des éléments du tableau no 1 le gouvernement de Mr ANGUIMATE Elois mettra en place une politique fiscale très souple pour relancer notre économie. (Voir les conditions de relance économique du Pacte Présidentiel).Cela ne peut se faire sans la mise en place des centrales d’achat que nous impose le planning du Pacte Présidentiel afin de massifier l’offre avec ses conséquences sur les prix, et la formation des centrafricains à la chose commerciale. Que la jeunesse centrafricaine saisissent l’occasion pour faire carrière dans le monde marchand, les fonctionnaires en mal du secteur public peuvent s’y reconvertir. Le commerce fera la part belle au marché pour soutenir nos mamans et nos sœurs qui y travaillent depuis. Le travail leur sera facilité par les structures d’accompagnement. La distribution moderne doit offrir à notre jeunesse surtout l’opportunité de maitriser les techniques du milieu notamment en négociation commerciale par des outils dont la programmation neurolinguistique, les techniques de reformulation, le plan de vente avec gestion des objections, l’analyse des besoins en usant de la pyramide d’Abraham Maslow ou la méthode de MURRAY. Des moyens didactiques et autres supports doivent leur faciliter la gestion des objectifs cités dans l »Entreprise développée ci haut et bien d’autres outils de gestion des unités commerciales.
En conséquence de quoi la formation de prix prendra en compte les effets de la négociation commerciale dont le PAHT net, net (prix d’achat hors taxe net de remise et de ristourne). L’émergence de ces nouveaux commerçants centrafricains est un rempart efficace dans la gestion de l’inflation. La pratique du discount aidant, ils sont à même de maintenir de façon durable le prix à un niveau bas voire très bas et que l’Etat ne viendra qu’appuyer une position déjà acquise par des mesures complémentaires par exemple la mise en place de plusieurs taux de tva avec un pivot de 15%.Quel centrafricain accepterait la vente de nos fruits et légumes au taux de tva de 19,6% comme les produits importés de la CEMAC ou d’ailleurs ?

L’objectif macroéconomique est de faire en sorte que le niveau général des prix baisse et se maintienne bas très bas pour que les taux directeurs du marché monétaire le soient autant. Donner un chiffre ici serait illusoire. Ce pendant prétendre à une fourchette de 2% à3% en fin de mandat de Mr ANGUIMATE Elois serait raisonnable

Elois ANGUIMATE

La volonté de dire, l’exigence de faire



15/09/2010

Emploi

3 - 2 Le marché de l’emploi

La confusion qui caractérise ce marché confirme l’incapacité de tous ceux qui ont présidé à la destinée de notre pays à donner du travail à nos concitoyens. La note de conjoncture de la BEAC de mai 2008 a conclu à 6277 l’effectif officiel des salariés du secteur privé centrafricain en 2007 ce qui est même en baisse par rapport à 2006 : 6320 salariés. Et si nous ajoutons les 20000 fonctionnaires centrafricains et autres compatriotes travaillant dans des organismes internationaux, nous pouvons arrêter à 30000 personnes travaillant dans ce pays officiellement contre un potentiel d’environ 2 700 000 personnes disposées à travailler (prévision du Pacte Présidentiel) et sur lesquelles reposent les 4 512 280 habitants de ce territoire d’où le rapport de charge sociale de 150 personnes par salarié. Un autre facteur qui vient contribuer à la faiblesse du pouvoir d’achat du centrafricain. Et face à un tel phénomène on nous affirme l’équilibre du marché de l’emploi dans notre pays.

Que faire quand on est candidat à la présidentielle de 2011 ?

En tout cas pour Mr Elois ANGUIMATE, en se fixant un double objectif de ramener le taux de chômage à moins de 10% et le plein emploi à 5% , il se donne deux(2) axes d’actions : la formation professionnelle à tous les niveaux et l’oppose à ceux qui objectent (prétextent) souvent l’inexpérience des jeunes pour ne pas les recruter alors que c’est là où il faut préparer la relève qui aura le choix entre le secteur public et le secteur privé et dans ce dernier cas entre l’entreprenariat et le salariat. N’en déplaise à ceux qui croient encore que l’administration publique centrafricaine ne peut plus embaucher, même le Congo Brazzaville moins peuplé et plus petit que notre pays compte plus de 36000 fonctionnaires congolais.

La reforme de l’Etat Centrafricain, à travers son administration par la décentralisation intégrale est pourvoyeuse d’emploi qu’ils ne peuvent flairer tellement ils sont omnibulés par l’égoïsme, leur cécité et le clanisme. Un seul exemple pour les convaincre. Donc dans cette administration réformée nous comptons 9098 quartiers et villages dont le nombre d’habitants varie de 1 à plus de 1000. Dans nos prévisions après remembrement de certains quartiers et villages nous en retiendrons environ 9080 et selon les effectifs un chef doit s’entourer de l’expertise de cinq(5) conseillers au minimum (voir l’organigramme de la chefferie) ce qui donne lieu à recrutement de 9080*5=45400 centrafricaines et centrafricains qui trouveront emploi à quelques pas de leur domicile et quand on y ajoute les autres collaborateurs notamment les ‘’mamans école’’ pour la restauration scolaire où chaque petit centrafricain doit manger trois fois par jour (autre objectif du Pacte Présidentiel), la création d’une infirmerie dans chaque établissement scolaire mobilise au minimum six(6) personnes dont un médecin de permanence, un technicien de santé sportive deux(2) infirmier(e)s, deux gardiens de l’établissement etc.

Comprenez que ce n’est pas le travail qui manque chez nous même dans l’administration. Quant à l’éternel financement soyez rassurés que la décentralisation intégrale donne des pouvoirs y compris financier à nos collectivités territoriales sous l’autorité du trésor public et de la cour des comptes d’être au service de nos concitoyens où qu’ ils se trouvent et c’est tout l’intérêt de la décentralisation intégrale : le chef de quartier ou du village, le maire, le sous-préfet, le préfet auront un pouvoir réel et effectif pour réaliser des décisions de l’exécutif à travers leur budget respectif.



Le deuxième axe c’est la réorganisation des institutions et la création de nouvelles du marché de l’emploi pour atteindre l’objectif de plein emploi que le Pacte Présidentiel se fixe. Un ministère de la fonction publique qui s’occupe de tout y compris le secteur privé et un seul lieu de recrutement( A C F P E à Bangui ) de tous les centrafricains en manque de formation professionnelle et en quête d’emploi et surtout le guichet unique qui ne veut pas dire qu’il faut un lieu où toute la population viendra remplir les formalités de création d’entreprise mais plutôt un réseau national de lieux où cette population remplira toutes les formalités de création d’entreprise n’est pas la vision de Mr Elois ANGUIMATE.

Et une fois de plus la réponse de Mr Elois ANGUIMATE vient de la décentralisation intégrale de notre administration publique où il optimise l’implantation de ces institutions dans les collectivités territoriales selon les critères à rendre public très prochainement. Car aucun des candidats ne pourra aller plus loin que le Pacte Présidentiel avec leur décentralisation régionalisation.

Pour faciliter ce travail les institutions du public et du privé auront des activités et domaines coordonnés, organisés afin de créer des synergies et que les statistiques soient publiées au moins une fois par mois sur l’état du marché du travail centrafricain, la presse de ce secteur sera favorisée. Des revues spécialisées prendront l’assaut du secteur pour plus d’informations sur les métiers, l’environnement, les nouvelles pratiques et autres techniques ou technologies qui favorisent l’emploi, le gain de productivité, la performance, la compétitivité. Notre jeunesse doit comprendre une fois pour toute que le moment est venu pour qu’elle s’assume. Le rêve c’est de lui faire réaliser son rêve et donc celui de notre pays. Et pour y parvenir il lui faut des modèles. Ceux-ci, l’école centrafricaine en a pleinement formés, le Pacte Présidentiel lui donne l’occasion de faire connaissance de certains.

Le paradoxe c’est que nous végétons dans un pays potentiellement riche de ressources diverses. Les naturelles sont connues, vantées mais inexploitées, les humaines, nous avons tendance à les oublier surtout les hommes politiques. Où qu’il se trouve le GENIE CENTRAFRICAIN existe et se manifeste mais les politiques centrafricains ne saisissent pas l’évènement pour créer une opportunité pour le pays. Au pays comme à l’étranger ils sont nombreux et dans tous les domaines qui peuvent constituer des relais de croissance dans la création des richesses au pays.


Des exemples pour le dire :

Au pays, le Professeur Sylla Sembella ne nous a pas rappelé seulement qu’il y’a opportunité à développer le chemin de fer par la mise en exergue de la gare abandonnée de Zinga, loin s’en faut, il donne à manger aux centrafricains par le résultat de ses recherches sur la culture du manioc. L’expérimentation n’est pas que prometteuse, elle est une puissance économique devant laquelle le responsable public ou politique, au choix, reste ‘’ MACHIAVEL’’. Non le chercheur mérite au moins de la reconnaissance et son résultat, un plan national de promotion du manioc centrafricain. Mr le Ministre de l’Agriculture ! La famine qui sévit dans le pays vous laisse t’elle insensible devant le résultat de cette université qui manque de tout mais prouve par la capacité de son encadrement à brandir haut la grande qualité de l’école centrafricaine ?

Loin de notre pays ,aux U S A, un fils du pays, sur qui on a craché lors de son séjour au pays quand bien même il a été professeur de mathématique à la faculté de science de Bangui, ministre de la recherche scientifique et pour son malheur membre du parti politique le R D C, choix qui lui aura valu toute la haine des vampires qui l’obligea à s’exiler aux USA non loin du canada où il a été étudiant.

Pourtant c’est là que le professeur Gaston Nguérékata a placé lui aussi très haut notre pays en avril 2009 pour avoir été lauréat du Prix Nobel de mathématique et la cerise sur le gâteau pour le gouvernement de saisir cette opportunité afin d’affermir nos relations avec ce grand pays ami, la première puissance du monde et rentrer dans l’histoire car c’est Mme Michelle OBAMA qui lui a remis ce prix, tout un symbole, toute une circonstance favorable à notre pays.

Mais rien n’y fait Bangui reste de marbre et on se demande même si notre ambassadeur a fait le déplacement ? Sur le continent ce prix ne se ramasse pas tous les jours dans les caisses de l’Etat. Si ma mémoire ne me trahit pas sur le continent il y’a deux(2) prix Nobel de la paix en Afrique du sud, un(1) de l’environnement au Kenya, un(1) en astrophysique au Mali, un(1) de l’énergie nucléaire en Tunisie et un (1) mathématique au Centrafrique. Certes l’université n’est pas un lieu fréquentable des fils à papa même si c’est là où la pêche aux voix s’active pour la présidentielle à venir, mais que faire pour que ces hommes dits politiques puissent percevoir en bien ces performances distinguées afin de les utiliser comme modèle pour nos enfants ? Lui aussi mérite reconnaissance de la république au minimum.

Qu’à cela ne tienne, digne fils du pays il est privé de son passe port lui permettant de rentrer à la maison quand il veut comme il veut. Faut-il là une autre preuve de son attachement à sa terre natale pour mériter ce que le premier escroc étranger de la planète dispose avec honneur pour salir l’honorabilité du pays? Pour ceux qui connaissent Mr NGUEREKATA Gaston rien d’étonnant depuis le collège des rapides, cette partie du pays, pardon de la capitale laissée à l’abandon, se souviennent des fins d’années scolaires quand le futur prix Nobel de mathématique de 2009 quittait la grande salle de st Paul avec des piles de livres, prix obtenus dans presque toutes les disciplines. La question qui me vient à l’esprit c’est de savoir comment peut-on être traité de médiocre dans son pays et forcer le respect d’un pays comme les U S A, le monde, par l’excellence ? N’y aurait-il pas un mal centrafricain ? Le médiocre serait-il vraiment de ce coté-ci ou de ce coté-là ? Et ce n’est pas fini.

Aout 2010 un autre centrafricain rempile. Et toujours aux U S A. C’est Mr PIONGAI Martin qui vient faire honneur à la république. C’est en Management que notre compatriote excelle au point d’être lauréat du prix de la Qualité et de l’Excellence catégorie OR qui lui a été décerné à New York par Business Initiative Direction (B I D). Installé en Cote d’Ivoire où il pilote la direction générale du Centre International de Formation en Management (C I F M), le compatriote PIONGAI Martin amène Isabelle CHANEL de Centrafriqueledéfi dans son article du moment à se demander si :’’les Centrafricains visionnaires et ayant le sens pratique dans le développement économique sont-ils condamnés à fuir le Centrafrique ?

Je lui réponds d’abord par oui jusqu’en décembre 2010, ensuite non dés la présidentielle de janvier 2011 qui doit voir tous les fils qui veulent rentrer au pays pour le défi qui nous attend puissent le faire sans la peur au ventre, libres de leurs mouvements avec l’extérieur où ils peuvent puiser ce qu’il y a de bien pour notre Centrafrique. En tout cas le Pacte Présidentiel le prévoit afin de dynamiser le marché du travail centrafricain. Voyager ne sera plus un luxe réservé à une poignée de qui je ne sais, c’est un outil à la disposition surtout de notre jeunesse pour se frotter à d’autres.

Que nous, les politiques fassions amende honorable face à la déferlante de la nouvelle garde qui avance déterminée. Avec beaucoup d’humilité nous devons les accompagner dans la construction d’un Centrafrique puissant et respecté, car rien ne peut résister à cette force qui se cherche pour prendre la citadelle, quoi de plus normal ! C’est plutôt le contraire qui m’aurait étonné.

Et nos sœurs ne sont pas du reste, la jeune MAGEOT aux épaules frêles, une tradition dans la famille, intègre l’équipe nationale française de basket Ball, environ deux(2) ans plus tôt une autre jeune centrafricaine bravant l’audience de T F 1, fixant les caméras de celle-ci dans sa détermination d’afficher sa Centrafricanité avait certainement conscience du risque qu’elle prenait de ne pas être Miss France de cette année là. Larmes aux yeux j’ai applaudi pour notre Dauphine. Mais puisque aux âmes bien nées la valeur….. , depuis lors elle est animatrice d’une émission d’une télé privée française. Quel politique centrafricain aurait fait ce choix ?



Encore aout 2010, la resplendissante Idylle MAMBA, dans un costume d’apparat affiche haut le culturel national, valorisant nos objets, notre savoir faire artistique mais aussi le cadre naturel de nos villages (à la Jean Jacques ROUSSEAU) dans son nouvel album dont le titre : SANGO ET VOUS, parole de professeur, qui entend vulgariser notre langue nationale à travers celle de MOLIERE confirmant par ailleurs ce qui se dit sur Télé Sud à propos de notre pays : le Centrafrique pays de belles femmes ; ah la fierté nationale quand tu nous tient ! . Ce positionnement sur la chanson dans la culture centrafricaine donne naissance à un nouveau genre dont Idylle MAMBA et BIBI TANGA seuls ont le secret. Bravo les artistes !



Les fils de B BOGANDA, à l’étranger, se sont attaqués à tous les domaines qui peuvent servir notre pays pour peu qu’on leur laisse l’initiative dans le domaine de leur compétence, tous ne demandent pas forcément à être ministres au pays. J’invite les politiques centrafricains au lieu de faire de l’internet un ennemi juré qu’ils en fassent bon usage en visitant régulièrement par exemple la tribune nationale qu’est ‘’SOZOWALA.COM’’ une autre œuvre d’un fils du pays.

Comme nos sœurs citées dans le paragraphe précédent, la liste qui suit ne sera pas exhaustive mais la profondeur des analyses et la variété des sujets abordés par eux démontrent la compétence, la curiosité, l’autorité dans le domaine et la maitrise du sujet qu’ils abordent :

Mr Brice GODDOT NZONGUIA dans son article daté du 08/05/10 :’’ le trop perçu des fournisseurs et commerçants - les prix à la pompe’’ s’attaque à la branche du secteur de l’énergie qui sont les hydrocarbures, la vache à lait, dont on ne comprend pas le fonctionnement sans par ailleurs laisser un soupçon de chance au pouvoir d’achat des centrafricains. Tout est passé en revue. Les composantes des prix des hydrocarbures vendues sur le sol national, le portefeuille produit qu’il faut développer, les rigidités de ce marché avec les éternelles flambées des prix qui ne s’expliquent pas et sans jamais la moindre baisse, le marché international caractérisé par une accalmie relative dont on aurait du tirer parti des opportunités. Enfin la devise servant dans les transactions de ce marché. Cette analyse de Mr NZONGIA fait naitre un débat qui couve déjà en Afrique de l’ouest et dont on ne fera pas l’économie. C’est celui de la parité fixe du F CFA toujours arrimé à l’euro. Les pays de la zone Franc, dont le Centrafrique, pratiquent le commerce international déjà avec le dollar américain qui évolue dans un système flottant comme bien d’autres.

Alors de quoi avons-nous peur ? Je vous rassure que des outils de gestion existent pour cela, telles les techniques de couverture des achats ou ventes à terme tant pour les marchandises que pour les devises, un jeune titulaire de CA P de comptabilité, ressortissant du Lycée Technique de Bangui, serait capable de passer l’écriture d’imputation comptable des pertes ou des gains de change, ce que Mr NZONGUIA n’a pas jugé opportun de développer dans son article. Même le président français Mr Nicolas SARKOZY dans son projet de réforme du système monétaire international exclut toute hypothèse d’un retour à la parité fixe dans les échanges internationaux.

Toujours dans cette branche d’activité de l’énergie, Mr DAVID Christian VONDO se positionne sur le marché amont des fournisseurs d’hydrocarbures pour afficher son optimisme de voir implanter une raffinerie de pétrole dans le nord ouest du pays. Dans son article ; Réflexion sur la possibilité d’implantation d’une raffinerie en RCA, le compatriote a pris en compte l’aspect environnemental mais surtout développé les effets induits dudit investissement sur le désenclavement du pays par l’usage du goudron pour bitumer nos routes et autres fabrications : d’ustensiles, etc.

Dans le même secteur d’activité mais dans la branche hydroélectricité, Mr Clément MBOUTE MBAMBA a, comme Mr Sylla, baladé son appareil photographique sur l’éléphant blanc de la Basse Kotto nous informant sur l’œuvre inachevée de feu président KOLINGBA, le barrage sur l’Oubangui source d’énergie pour les centrafricains. Et c’est parce que feu KOLINGBA l’a initié et de surcroit chez’’ lui’’, alors que la Basse Kotto reste et demeure partie intégrante de Centrafrique, qu’aucun de ses successeurs n’a voulu terminer cet investissement très utile pour le pays alors le Pacte Présidentiel fait sien ce projet qui n’a d’intérêt que pour le peuple (voir prochainement Basse Kotto : pole de compétitivité….). Mr MBOUTE MBAMBA a par ailleurs pris position sur le transfert de l’eau de l’Oubangui vers le lac Tchad en proposant la solution référendaire. A ce propos je dirai seulement que non seulement l’Oubangui est en partage avec plusieurs pays qui ont aussi leur mot à dire, mais que nous laissons librement couler déjà vers le pays ami le Tchad, le Chari et la Logone voire l’Aouk alors que le grand Nigéria membre du comité du lac Tchad dès son origine a construit un barrage sur KADUNA qui l’alimentait contribuant ainsi à son assèchement. D’ autre part les phénomènes climatiques nous laissent perplexes sur l’avenir pour décider d’une telle aventure dont on ignore les conséquences une fois le transfert réalisé.

Après le démembrement de l’ile des singes qui devient une propriété privée maintenant, celui de Birao qui se prépare sur décision d’un professeur d’Université de Nyala au Soudan et l’abandon de tout le sud est du pays aux rebelles, on est en droit de demander à ceux là même qui nous dépossèdent de notre pays quel est exactement leur projet ? Aucun pays au monde ne prendrait une telle décision. Aucun peuple ne l’accepterait surtout les bénéficiaires.


Enfin Mr Jean Pierre MARA à la question qu’il se pose de savoir est ce possible de sauver SOCATEL ? Il a répondu par l’affirmative en proposant une solution technique qui ne demande qu’à être renforcée par une ingénierie financière pour son financement. Je suis persuadé que placé à la direction de la Socatel Mr MARA ne proposerait pas un milliard de f Cfa pour la relance de la Socatel dont 500 millions de f CFA de plan d’investissement et 500 autres millions de f CFA pour provisionner le fameux chômage technique qui ne dit pas son nom, car certaines mauvaises langues ayant lu les noms de la liste des agents mis au chômage technique affirment que c’est la chasse aux militants de MLPC. Mais 500 millions de f CFA d’investissement pour quelle demande et pour quelle technologie ?

En tout état de cause le Pacte Présidentiel pour redynamiser le secteur parapublic a bien inscrit dans son agenda la Socatel dans les 10 premières sociétés du secteur à relancer la première année du mandat du Président ANGUIMATE Elois. Ce qui est sur, sauf départ à la retraite, les 104 agents au chômage technique seront repris et reconvertis dans le programme de la relance. Elle passe nécessairement par une étude de marché très segmentée afin qu’ un nouveau portefeuille produit, dont le téléphone fixe sera le produit de fond de rayon afin que chaque famille dispose du basique qui a l’avantage de proposer par ailleurs le fax à la maison, soit redéfini aux besoins de la demande nationale, le tout adossé à un mix marketing agressif pour maintenir le leadership du secteur et le plan d’investissement financé par une ingénierie du haut de bilan sous la double contrainte de performance technologique/ prix unitaire de la consommation et aisance téléphonique /espace national..

Cette chasse aux sorcières à la Socatel se prolonge au-delà de nos frontières dans les institutions internationales. Après la BDEAC où un digne compatriote a assaini et recapitalisé l’institution de 95 milliards à 250 milliards de f Cfa avec quitus de son conseil d’administration seule à pouvoir de sanction, celui-ci a été remercié comme un malpropre, ce qui risque d’arriver à deux autres compatriotes des services centraux de la BEAC à Yaoundé au Cameroun.

Heureusement le Pacte Présidentiel prévoit dans son planning de mise en œuvre de son programme un audit du marché de travail centrafricain tant dans le public et le privé au niveau national que dans les institutions internationales.

C’est dire qu’il n’y a pas franchement un réel problème d’emploi comme nous le vivons dans notre pays puisqu’on n’y pense même pas. Mais surtout il faut un président visionnaire, meneur d’hommes, stratège, rompu à la négociation (à la dure) où nos intérêts doivent entre effectivement défendus pour tout organiser. Le Pacte Présidentiel en a l’ambition et la capacité car il fait confiance à tout compatriote qui en a la compétence avérée de prendre sa place dans la construction de notre pays le hissant ainsi parmi les plus prospères de la planète. Ce qui est humainement possible ‘’ Centrafricainement’’


ANGUIMATE Elois

La volonté de dire, l’exigence de faire



08/09/2010

Les G.E.M.E


3 - Les Grands Equilibres Macro- Economiques (G E M E)
(Ou le carré magique de Mr Elois ANGUIMATE)


Introduction

La présidentielle de 1993 me reste gravée en mémoire à l’image du porte parole de feu président KOLINGBA qui, face à la caméra et sans le moindre sourire affirmait que : ’’les grands équilibres macroéconomiques sont atteints par ce que le gouvernement a réussi la mise en place de trois(3) ajustements structurels’’. Ce qui a valu des discutions qui m’ont appris que ce Monsieur est docteur en Economie sorti tout droit d’AMIENS en France.

Fin 2009 début 2010 le Ministre des Finances à Télé Sud affirmait lui aussi que les grands équilibres macroéconomiques sont atteints.

Dans le premier discours il y’a eu explication desdits équilibres par un facteur exogène à l’économie nationale alors que dans le second on le dit et point. Dans les deux cas, personne n’a pris le temps d’informer le centrafricain sur ce que sont ces équilibres ni l’objectif recherché.
Non plus personne n’a développé les moyens internes à l’économie centrafricaine pour parvenir à ces équilibres. Cela montre à suffisance que dans notre pays le choix de l’entourage du président de la République et celui du chef de gouvernement est d’une importance capitale pour ceux qui sont les premiers responsables de la vie des Centrafricains.

Ces affirmations venues des hauts responsables politiques mais surtout économiques de notre pays expliquent à elles seules le choix du candidat Elois ANGUIMATE de relancer notre économie par le développement sectoriel, car les agrégats économiques n’existent que de circonstance et sont fabriqués de toutes pièces selon les opportunités du moment, jamais il n’a été question de prendre son temps et construire les bases des ces outils et s’il y a statistiques c’est surtout ce que les institutions autres que publiques sortent pour que nous en fassions usage. Puisque le Centrafrique se résume à BANGUI, nous y constatons que la seule institution qui mène des études et enquêtes hebdomadaires voire mensuelles est la direction nationale de la B E A C qui envoie ses équipes sur le terrain pour relever les données encore faut-il avoir une nomenclature et des procédures pour tous afin de mieux apprécier la pertinence des analyses et autres conclusions ?
Quels sont donc ces équilibres macroéconomiques dont on parle tant mais que personne nous les définit ?

Mr Elois ANGUIMATE retient :

1 - Le budget de l’Etat Centrafricain : dont le critère d’appréciation est le taux d’endettement du pays
2 - le marché de l’emploi : dont le critère d’appréciation est le taux de chômage
3 - le niveau général des prix : dont le critère d’appréciation est le taux d’inflation
4 - Le commerce extérieur : dont le critère d’appréciation est le taux de couverture des importations


Mais pour le besoin de l’analyse qui suit et du développement de la réforme du système bancaire et financier à venir, le candidat Elois ANGUIMATE a préféré retenir comme 4ème équilibre macro économique le marché monétaire : dont le critère d’appréciation est le niveau des taux directeurs et que le commerce extérieur est traité avec le budget.

Affirmer donc que ces quatre équilibres sont atteints et de manière simultanée est une folie douce qui ne dit pas son nom. Franchement sans mettre un pied dans une salle de cours d’économie, quel centrafricain peut croire à l’équilibre budgétaire de notre pays, disons depuis l’indépendance ? Et le marché de l’emploi, avons-nous déjà absorbé tous ces concitoyens qui ne demandent qu’à travailler ? Si tel est le cas pourquoi aurions-nous des titulaires de licence ou maitrise s’installer dans l’informel? Et si oui quel est le taux de chômage acceptable pour l’économie de notre pays ? Ces responsables politiques et économiques sont-ils sourds au point de ne pas entendre les plaintes de nos ménagères face rien qu’aux prix des produits de première nécessité ? Quant à nos exportations quelle offre nous développons et pour quel équilibre ? En somme quelle est la politique économique menée pour affirmer ces équilibres imaginaires ?
Non Mr ANGUIMATE Elois ne les suit pas dans leur mensonge parce que nous ne pouvons pas avoir les quatre (4) équilibres se réaliser en même temps quelque soit la politique économique retenue et que la notion d’équilibre en question est un équilibre par défaut ou par excès justifié par la politique économique choisie.
Dès lors nous pouvons nous demander comment Mr ANGUIMATE Elois par sa politique économique de relancer notre économie par le développement sectoriel conçoit-il ces équilibres ?


1- Le budget de l’Etat Centrafricain

Pour faire vite, disons que le budget de l’Etat Centrafricain est un tableau de la comptabilité publique qui permet de prévoir toutes les dépenses que l’Etat s’engage à effectuer au cours d’une année pour faire vivre le pays d’une part et d’autre part il prévoit toutes les rentrées de recettes ou ressources qu’il estime encaisser au cours de l’année pour financer ces dépenses. En général il n’y a pas d’équilibre à prime à bord soit c’est le montant des dépenses qui est supérieur à celui des recettes et ressources dans ce cas on parle de déficit budgétaire. C’est ce qu’on n’apprécie pas généralement. Et pour financer ce déficit, on va s’endetter pour qu’il y’ait équilibre ou alors il faut revoir les dépenses à la baisse (cas de D V A) pour avoir le même montant que celui des recettes et ressources. Soit alors c’est le montant des recettes et ressources qui est supérieur à celui des dépenses et on parle d’excédent budgétaire ce que tout le monde apprécie. Car l’excédent budgétaire est une marge de manœuvre de l’Etat pour financer d’autres objectifs de la société. Malheureusement ce cas est souvent rare si bien qu’on est très souvent en présence d’un déficit budgétaire.



Dans tous les cas un budget public doit être financé par la croissance économique, sur laquelle je ne m’y attarde pas ici, d’où l’importance de choix de politique économique qu’on ne peut accoucher que dans un programme de société quand on se dit candidat à la présidence de la république où que l’on se trouve sur cette terre. Malheureusement ce n’est pas le cas au Centrafrique, au point qu’à quatre mois de la présidentielle dans notre pays aucun autre candidat que Mr Elois ANGUIMATE n’a présenté son projet de société. Que chaque concitoyen comprenne que voter un président de la république est une question de vie du peuple au service duquel on s’engage, et non une question de fratrie ou de quoi je ne sais. Notre pays et nous-mêmes avons trop souffert pour rempiler pour un autre pilotage à vue.

C’est pourquoi sous la présidence de Mr ANGUIMATE ELOIS le budget de l’Etat Centrafricain sera la synthèse des budgets de nos pôles de compétitivité après les nécessaires arbitrages entre les différents pôles. La nomenclature et les procédures budgétaires seront les mêmes pour les pôles de compétitivité que pour l’Etat centrafricain. Le trésor public reste et demeure le seul comptable public dans l’exécution des différents budgets, il a mission exclusive d’appliquer à la lettre les procédures et de ne décaisser uniquement que pour les dépenses prévues. Le Directeur Général du Trésor Public a l’exclusivité totale de diriger la réunion de trésorerie journalière sans la moindre intervention du grand ordonnateur encore moins de quelque personnalité que ce soit.

La relance économique par le développement sectoriel doit assurer la croissance économique à 10% dès la troisième année du premier mandat présidentiel sinon tout au plus à la fin de celui-ci avec des relais de croissance répertorier par le Pacte Présidentiel. Ce qui doit placer définitivement notre pays dans la catégorie des Nouveaux Pays Prospères Africains (N P P A). Tout dépendra du gros travail de la réorganisation de notre économie afin de financer le budget national. La fiscalité étant souple, simplifiée et claire pour tous pour que l’entreprise centrafricaine du secteur privé joue son rôle de moteur de cette relance, et qu’à coté d’elle l’Etat doit redynamiser le secteur parapublic afin de drainer des revenus réguliers non fiscaux nés de ses investissements directs vers le financement du budget de notre pays. L’économie budgétaire doit nettoyer des dépenses superflues qui ne sont que des canaux de perfusion du budget de l’Etat du type : cellule d’animation du sida qu’on trouve à la présidence de la république et dans tous les ministères alors que nous avons un ministère de la santé publique, des dépenses prévues pour les avions de la présidence de la république alors que nous nous posons la question de savoir combien d’avions le pays a et un avion ne s’achète pas comme du pain, les fonds spéciaux exorbitants sans plafond, les versements hebdomadaires des centaines de milliers de franc c f a aux ministres à titre de frais de représentation dont on ignore les objectifs etc. Sans oublier les 10 autres outils de financement du Pacte Présidentiel.

Malgré ces moyens Mr ANGUIMATE Elois reste keynésien quant au budget général de l’Etat. En ce sens qu’il inscrit celui-ci en déficit de 5% maximum pendant les trois premières années de son premier mandat présidentiel du fait de l’importance de la politique des grands travaux qui seront partiellement financée par celui-ci quitte à ce que le partenariat public privé (P P P) et les pôles de compétitivité prennent le relai, et pour ces derniers par une politique Hirshmannien de développement c'est-à-dire les revenus dégagés des investissements directs productifs doivent financer les investissements sociaux, cette répartition collective de revenu national exposée dans le cercle vertueux du candidat ANGUIMATE Elois sera l’une des missions de nos pôles de compétitivité au niveau macroéconomique parce que bien proche des populations de référence.

Les exportations contribueront de manière relative au financement du budget général de l’Etat et ceux des pôles de compétitivité parce que non seulement tout un travail sur le secteur reste à réorganiser mais cette relance par l investissement met l’accent sur la satisfaction de la demande intérieure. Ici le travail consiste à redéfinir un portefeuille produit à l’exportation qui existe déjà pour lequel il faut bâtir une stratégie d’approfondissement en auditant tous les travaux en amont et pendant la production tout en lançant la prospection de nouveaux clients en complément de l’existant afin de redéfinir un portefeuille client dont non seulement les besoins et habitudes de consommation seront retenus dans le process de production mais surtout doit satisfaire nos objectifs du secteur. La politique de contingentement des exportations de notre pays doit faire partie de l’histoire économique de celui-ci. La planète doit être notre zone de chalandise. Dans un deuxième temps nous devons développer le portefeuille produit centrafricain en fonction des grandes orientations de politique économique à venir car rien n’est exclu, le tout c’est d’être dans les 100 premiers pays de la planète dans 10 ans à 15 ans. L’organisation des exportations sera telle que Bangui ne sera plus un passage obligé de celles-ci car les pôles de compétitivité disposeront des services du commerce extérieur qui gèreront ces activités à partir des lieux de production avec traitement des statistiques et leur communication et publication à qui de droit selon les nouvelles règles à établir.



ANGUIMATE Elois

La volonté de dire, l’exigence de faire

Message

Aux lecteurs des thèmes du Pacte Présidentiel et du site de Mr ANGUIMATE Elois.

Deux semaines durant nous n'avons pas pu publier les thèmes choisis et publiés pour une meilleure compréhension du programme du candidat Elois ANGUIMATE la présidentielle de janvier 2011.Mr ANGUIMATE Elois et son comité de soutien regrettent ce vide qui est du à des problèmes techniques que nous venons à ,peine de résoudre et vous formulent leurs excuses . La cadence de publication reprend avec les grands équilibres macroéconomiques dont le premier est le budget de l'État Centrafricain

A vous tous bonne lecture

La direction de publication

18/08/2010

La réussite du développement(2)

2- Le Pouvoir d’Achat : (P A)

Voilà un terme tellement galvaudé qu’on est en droit de se demander ce qu’il en reste dans notre pays. Le syndicat des salariés l’entend toujours par une augmentation des salaires. Le patronat le limite à un pourcentage du taux d’inflation comme augmentation de salaire ou le compense par une prime ponctuelle, ou opposer, un refus catégorique d’où la naissance des grèves des salariés dans les entreprises. Le commerçant y pense pour développer son chiffre d’affaires. Le chômeur centrafricain en parle en évoquant le non paiement et les arriérés chroniques des salaires des fonctionnaires, même si lui-même ne l’est pas. Enfin l’Etat y voit un instrument de gestion budgétaire dans sa version malthusienne des dépenses. C’est ainsi que depuis le Conseil National de Redressement (C N R) le salaire des fonctionnaires centrafricains ne cesse d’être ponctionné à volonté jusqu’à ce jour, sans effet.

Mais dans le principe cette solution de dernier recours existe; elle est plus efficace dans les entreprises accompagnée de rattrapage de cette réduction de salaire une fois que l’entreprise retrouve sa meilleure santé financière. Au niveau macroéconomique, c’est le couteau à la gorge des entreprises qui voient leur demande se rétrécir, le chiffre d’affaires baisser et leur mort certaine s’en suivre. Et l’on s’étonne après que notre économie est à l’étroit.

La définition qu’on en retient est que le pouvoir d’achat est la quantité de biens ou services obtenus par une unité monétaire. L’exemple qui suit illustre bien cette définition.



Si en janvier 2010 la ménagère centrafricaine disposant de 1000 F CFA achète 1kg de sucre et 1 boite de lait concentré sucré de 800g, on dira en février 2010 qu’il y’a maintien de son pouvoir d’achat si avec 1000 F CFA elle achète les mêmes articles (1kg de sucre et 800g de lait concentré sucré). Si en février 2010 elle achète 1kg de sucre et 800g de lait concentré sucré et que le commerçant lui rend 20 F CFA par exemple, alors il y’a gain de pouvoir d’achat soit par la baisse du prix de l’un des deux produits de 20 F CFA ou par la baisse des deux produits de 20 F CFA. Par contre on parle de perte de pouvoir d’achat si en février 2010 l’achat des mêmes produits oblige la ménagère centrafricaine à débourser 1020 F CFA au lieu de 1000 F CFA. Soit une perte de pouvoir d’achat de 20 F CFA soit par l’augmentation du prix de l’un des deux produits ou par celle des deux.

Seulement, dans la vie, nous consommons plus de deux produits. Et pour se faire une bonne idée de la tenue de son pouvoir d’achat, notre ménagère doit suivre son panier journalier sur un mois par exemple pour s’en convaincre, car les augmentations et les baisses des prix sont simultanées et se compensent.

Sujet difficile et complexe quant aux instruments de mesure du pouvoir d’achat. En France par exemple le calcul d’indice du niveau général des prix à l’école est loin des modèles économétriques de l’I N S E E ou des chambres de commerce et autres organismes étudiant le sujet. Dans la grande distribution, les revues spécialisées et les grandes enseignes ont aussi leurs méthodes appliquées surtout à chacune de leurs zones de chalandise, pour attirer les clients. A ce titre, le cas des carburants est révélateur de l’analyse de gain marginal (notion d’utilité marginale de l’école Autrichienne évoquée dans le texte 1 l’Entreprise) du pouvoir d’achat où le grand public va faire des kilomètres pour gagner 1 centime d’euro de baisse du prix du carburant par litre acheté pour faire le plein de sa voiture. Par exemple s’il lui faut un plein de 70 litres de carburant par semaine dans l’hypothèse où le prix se maintient sur 4 mois, il aura gagné (0.01euro) (70) (16)=11,20 Euros soit 7347,20 F CFA en 4 mois avec (1euro=656 F CFA), un gain supérieur au SMIC horaire de 8,86 Euros.

Mais le pouvoir d’achat suppose une volonté (ce que nous avons tous) et une capacité (ce qui nous manque très souvent) d’achat. Les causes sont nombreuses :

Le franc CFA monnaie nationale mais commune à 14 pays de la zone franc ne joue pas pleinement ses fonctions d’unité de compte, d’instrument de paiement et instrument de réserves. Pourtant fabriqué dans un système à base 10, elle a toujours fonctionné dans un système à base 2 (c’est-à-dire nos prix se terminent toujours par 0 ou 5) : 5F, 10F, 15F….si bien que la confusion qui s’y colle est mortelle. Alors que le SANGO, notre langue nationale, aurait dû nous alerter sur le sujet. Mais nous tous sommes passés à coté au point que le pays ainsi que la zone CFA ont perdu des milliards de Francs CFA et cela continue.



Les exemples qui suivent sont édifiants. Quand un parent vous demande :’’ MOU NA MBI PATA OTA ‘’ c’est 15 F CFA que vous lui donnez » au lieu de 3F CFA (1F CFA +2F CFA) et dans la série nous avons la litanie suivante

10 F CFA en Sango se dit PATA OUSSÉ alors que c’est PATA BALÉ OKO
100 F CFA en Sango se dit PATA BALÉ OUSSÉ alors que c’est PATA NGBANGBO ou PATA NGBANGBO OKO ou tout simplement NGBANGBO et au K M 5 c’est ‘’ NGBOHO’’
En conséquence de quoi tous les prix du type 1F CFA, 2F CFA, 3F CFA 6F CFA, 7F CFA, 8F CFA, 9F CFA n’existent pas tout simplement. Alors que le FRANC CFA est la monnaie qui a cours légal et un pouvoir libératoire non seulement au Centrafrique (c’est-à-dire l’Etat autorise sa circulation dans le pays et qu’aucun agent économique ne peut refuser son usage dans les échanges) mais aussi dans la zone de référence

Le constat est fortement inspiré de Mr Jacques AUSTRUI Professeur d’économie à la Sorbonne, auteur du ‘’scandale du développement qui affirme :’’Tout développement repose sur les valeurs du pays concerné’ Notre Sango nous en donne la preuve. Ainsi, depuis la colonisation, nous avons toujours su compter en Sango le Franc CFA y compris les centimes. Jugez-en vous-même.

En Sango : La richesse c’est MOSSORO
: L’argent c’est NGUINZA ou MOSSORO
: Le Franc c’est PATA ou PATA OKO ou FARANGA ou FARANGA OKO
: Les dizaines de centimes c’est MIYA ou MEYA (de 0,10 à 0,90)base 10 oblige
: Les unités de centimes c’est COPRO (de 0,01 à 0,09) base 10 oblige

Ainsi le candidat Elois ANGUIMATE est en mesure de vous publier ci-après un tableau nous permettant de compter de 0,01 F CFA à 1 000 000 000 (1 milliard de Francs de F CFA en Sango)



Ce travail n’est pas le fruit d’un philosophe qui a la tête en l’air ; bien au contraire, c’est un des outils puissants du maintien ou d’augmentation du pouvoir d’achat des centrafricains mais aussi du financement de notre économie(1)
Alors la question qui vient naturellement à la bouche, c’est pourquoi n’a-t-on pas fait usage de ses pièces ? Depuis l’indépendance, le Franc F CFA c'est-à-dire la pièce de 1 F CFA est rejetée par la pratique commerciale au Centrafrique prétextant que c’est de la monnaie ancienne. Et personne ne s’en émeut ! Si bien que les prix qui s’affichent dans le système à base 2 (0 ou 5) coutent très chers au pouvoir d’achat du consommateur centrafricain.

Des exemples pour l’illustrer : un commerçant qui fixe son prix après calcul à 13.50 F CFA ne peut pas vendre son produit car la pratique du marché affiche les prix à 10 F CFA et 15 F CFA. Dans ce cas, le bon sens veut que le commerçant ajuste son prix et pas à 10 F CFA, car il perd tout au moins sa marge unitaire, sinon vend à perte. Il va tout simplement vendre son produit à 15 F CFA. Autrement dit en plus de sa marge qu’il fixe librement et donc conséquente, il prend gratuitement 1,5 de F CFA par produit vendu. Et si un centrafricain consomme ce produit 2 fois par semaine toute l’année, il aura perdu sans raison aucune sur un seul produit (1,5*2*52)=156 F CFA l’an.

Un deuxième exemple, celui des boutiques du quartier qui vendent 2 bonbons à 25 F CFA. Pourquoi ne vend on pas un bonbon à 12,5 F CFA au lieu de cette vente forcée ? Ce qui fait perdre à la maman centrafricaine 12,5 F CFA qui auront servi à payer le même bonbon dans le temps, au cas où son fils en redemande, ou à faire face à un autre besoin de son enfant, ou tout simplement les garder par devers elle : une petite épargne de précaution ! Et si son fils adore le bonbon au point d’en consommer une fois par semaine toute l’année, sa maman aura perdu sur l’année sur le budget bonbon (12,5*52)= 650 F CFA ce qui vaut plus que le taux horaire journalier d’un ouvrier centrafricain.

Un dernier exemple sur la confusion que nous entretenons entre :
1 F CFA et 5 F CFA
2 F CFA et 10 F CFA
3 F CFA et 15 F CFA

Est une perte considérable dans le rapport de 1 à 5
Un centrafricain qui gagne 20.000 F CFA net par mois à qui son neveu demande 1 F CFA 3 fois par semaine toute l’année aura perdu en pouvoir d »achat (5*3*52)-(1*3*52)=624 F CFA
Et des exemples du genre sont légions dans notre pays qui étouffent la consommation des centrafricains, et donc l’économie nationale.

Pour les autorités monétaires et publiques sur lesquelles nous reviendront prochainement, ces phénomènes semblent anodins au point de voir les taux directeurs du marché monétaire se maintenir dans la moyenne de 6% sur des décennies ce qui est inconcevable pour les politiques de crédit en faveur des agents économiques de ce pays.
C’est pourquoi le candidat Elois ANGUIMATE dans les premières mesures en faveur du pouvoir d’achat de ses concitoyens a préconisé l’institution du carnet’’ consommer c’est épargner’’ dont le fonctionnement vous sera expliqué le moment venu...Véritable support de promotion du pouvoir d’achat, il viendra appuyer la généralisation des prix à deux(2) chiffres décimaux après la virgule dans la pratique des prix sous son mandat. Vous aurez à apprécier la différence avec l’arrogance de certains commerçants qui ne respectent pas le consommateur centrafricain.

La pratique des prix à deux chiffres décimaux après la virgule du genre 7,13 F CFA TTC doit consacrer la généralisation du discount sur le marché national pour que le centrafricain comprenne que le gain de pouvoir sain ne passe que par là où la concurrence tue la concurrence en faisant sortir du marché ceux qui ne suivent pas, en cassant toute velléité d’entente et de formation d’oligopole ou de duopole ou tout simplement de monopole. L’économie centrafricaine meurt de leurs rigidités. Le cas des eaux O BANGUI et de TANGUY est révélateur d’une entente certaine en duopole sur un produit de base pour le pays ; il vaut la peine de s’y attarder un peu.

Produit de grande consommation qui a l’avantage de résoudre le problème d’eau potable à Bangui et éventuellement sur le territoire national, O BANGUI au nom évocateur a été plébiscité à son lancement par un mix marketing très réussi : le produit dans un packaging bleuté rassure sur le produit qui a l’avantage par sa composition, sur son concurrent TANGUY de servir à la préparation des biberons de nos enfants et affichant par ailleurs un argument de compétitivité prix implacable à 350 F CFA malgré notre continentalité. Ce qui porte à réfléchir. O BANGUI se distribue même chez les boutiquiers du quartier. Seule la communication n’a pas été agressive comme nous l’aurions souhaitée. Mais qu’à cela ne tienne, le bouche à oreille a réussi le placement de ce produit sur le marché avec un zeste de fierté nationale. A coté, TANGUY nous offre un produit très basique dont la lisibilité du mix marketing laisse à désirer par son caractère standard au prix excessif de 750 F CFA.

Comme dans notre pays les bonnes nouvelles ne durent que le temps de leur annonce, nous étions désagréablement surpris par l’alignement subit du prix d’O BANGUI sur celui de TANGUY à 750 F CFA sans la moindre communication vers le consommateur centrafricain. Cette entente en duopole explique à elle seule cette non concurrence ? Comment O BANGUI peut elle nous expliquer sa renonciation à la conquête de part du marché national ? TANGUY et O BANGUI ont-elles créé sans que le public le sache un monopole qui ne dit pas son nom ? A cette question la réponse se trouve dans une relecture du bilan des deux(2) opérateurs économiques pour s’assurer si des opérations de haut de leur bilan nous confirment cette hypothèse. Au quel cas nous nous demandons ce que veut dire ministère du commerce ou chambre de commerce dans notre pays. ? En l’espèce, le passage d’une entente en duopole à un monopole est l’écrasement pur et simple du consommateur centrafricain.

Mais pour revenir à notre maman centrafricaine qui utilise l’O BANGUI pour le biberon et contre la soif de son bébé, la perte du pouvoir d’achat est de (750-350/350)100 = 114,28% soit 400 F CFA par litre acheté. Et si notre maman achète un pack de 6 litres par semaine toute l’année pour son fils, la perte du pouvoir d’achat se chiffre à :
(750*6*52)- (350*6*52) = (234000 F CFA - 109200 F CFA) = 25.800 F CFA. Un montant supérieur au salaire net mensuel d’un agent de sécurité ou alors plus de 3 fois le brut mensuel d’une serveuse (employée de service) dans un bar banguissois.

En tout état de cause la formation professionnelle et la bataille du pouvoir d’achat en faveur du consommateur centrafricain sont les leviers de la promotion de l’entreprise centrafricaine qui doit propulser le développement sectoriel dans la conquête de la paix et la prospérité objectif de Pacte Présidentiel. La décentralisation intégrale vient appuyer fortement la politique des prix bas sur le territoire national par le contrôle des mouvements des stocks à travers le pays. Des sanctions à l’inobservation des pratiques commerciales nouveau genre, la qualité des nouveaux commerçants centrafricains (NCCA), la quête de la meilleure qualité sanitaire des produits et des circuits de distribution, et l’introduction du marketing ou du merchandising dans le monde des affaires sont autant des outils de compétitivité nationale, puis à l’export que nos pôles de compétitivité ont mission d’ appliquer.

Vous l’aurez compris. Après la réforme de l’Etat, l’entreprise, le pouvoir d’achat du consommateur centrafricain et bientôt la réforme du système bancaire et financier de notre pays et l’export, le candidat Elois ANGUIMATE veut redonner, dans un circuit économique rénové, le rôle dévolu à chaque agent économique, ce qui n’a jamais été la préoccupation de nos dirigeants, mais conditions nécessaires à la formation et à la mesure des agrégats économiques et à la modélisation de nos équilibres macro économiques sujet de notre prochaine parution.

Elois ANGUIMATE

La volonté de dire, l’exigence de faire

(1)- 4e moyen de financement du pacte présidentiel


17/08/2010

Nouveau Site


Un tout Nouveau Site est sur le point de Naître !

Bonjour à toutes et à tous,


Les semaines à venir, un grand évènement va voir le jour. Il s'agit de la naissance d'un nouveau site. Il sera l'outil indispensable pour faire connaître un Homme qui nourrit des ambitions de paix et de prospérité pour son pays, la République Centrafricaine, soutenu par un groupe de bâtisseurs au service du peuple centrafricain qui leur est cher.


Comme les sites précédents, http://anguimatelois.ning.com/ et http://anguimate.blogspot.com/ que vous avez été très nombreux à visiter et pour lequel Elois ANGUIMATE et toute son équipe vous remercient, ce nouveau site sera le lieu de débats constructifs et d'échanges fructueux


Faites attention à vos mails. Les informations sur le nouveau site vous seront communiquées incessamment.


A très bientôt.


Elois ANGUIMATE et son équipe

11/08/2010

La réussite du développement

Chers compatriotes

Avant de poursuivre l’exposé des différentes stratégies de développement de nos 16 pôles de compétitivité restants, nous estimons nécessaire de nous attarder sur trois termes que nous pensons être la clé de la réussite du développement sectoriel prônons pour la relance de notre pays et qui sont :

1- l’Entreprise

2- le Pouvoir d’achat

3- les Grands équilibres macroéconomiques


1- l’Entreprise



L’Entreprise, action d’entreprendre peut être définie comme une unité de production des biens et services pour le marché, la réalisation du profit est son but afin d’assurer sa pérennité. Cette définition est intimement liée à une idéologie en l’occurrence le capitalisme qui détermine son environnement.

Et c’est là que la présidentielle de 2010 au Centrafrique est passionnant quant aux débats à venir et exceptionnelle par la nature des adversaires en présence. Le pays offre en la circonstance d’un coté tous les partis politiques qui se réclament de la social-démocratie, en face, déjà, quatre candidats indépendants dont un reste foncièrement inféodé au centralisme démocratique qui, depuis 1999 a vécu et deux autres dont on attend des précisions les concernant.

Seul Mr Elois ANGUIMATE s’inscrit résolument dans le système capitaliste en proposant à ses concitoyens le Capitalisme Populaire Centrafricain. Car on ne peut pas faire du social sans création de la valeur qui est exclusivement le fait de l’entreprise. Sa relance économique par le développement sectoriel dont l’entreprise est le moteur vient en droite ligne de ce positionnement. Mais pour mieux comprendre ce mode opératoire du Pacte Présidentiel, trois (3) notions doivent être revues.

En attendant, force est de s’interroger sur la différence entre la social-démocratie à la KNK et celle du MLPC ou du CRPS (à la lampe verte) ou celle de l’APRD qui semble plus proche d’un ‘’socialisme du marché’’ comme laisse entendre son président

En tout état de cause social-démocratie ou socialisme du marché est un non choix idéologique et certainement un flou de vision stratégique qui naitrait d’un hypothétique projet de société qui se résumerait à ‘’UN SLOGAN’’. Les centrafricains doivent se rappeler où les slogans du genre nous ont amenés. Que les candidats qui se cachent derrière cette nébuleuse sortent du buisson pour nous préciser le mode de production des valeurs ou richesses, leur répartition dans chacun de leur système.

Disons le net. Le positionnement du candidat Elois ANGUIMATE a l’avantage d’être clair. Politiquement il propose un système ouvert : le système libéral qui épouse naturellement les valeurs ancestrales. A ce titre le communautarisme ancestral ne s’est jamais attribué le qualificatif de socialiste. Il suffit d’observer son mode de production des biens et services pour s’en convaincre. Il en est de même de la fonction de répartition symbolisée par le grenier qui est une propriété familiale (répartition individuelle) du CERCLE VERTUEUX du programme du candidat Elois ANGUIMATE.

Economiquement le choix du capitalisme populaire centrafricain n’a d’ambition que de créer la bourgeoisie nationale qui est à même de bâtir notre pays. Malgré ses imperfections ‘’perfectibles’’ c’est le seul système viable au monde, le moindre mal qui tient encore debout. Tout le reste n’est que vue de l’esprit ? D’autant plus que le socialisme n’a jamais abouti à son but final : le communisme. Qu’en dira-t-on de la social-démocratie à la centrafricaine, ce tripatouillage idéologique que même ceux qui renoncent à penser, donc à être philosophes s’en servent. Mais à quel dessein ? Comme dirait l’autre ‘’science sans conscience n’est que ruine de l’âme’’.

Ceci étant, et pour revenir à l’entreprise, celle-ci est donc au cœur du développement sectoriel comme moyen de relance économique par le candidat Elois ANGUIMATE. L’entreprise centrafricaine sera de toutes les tailles de la très petite au groupe de sociétés, de toutes formes juridiques que retient le droit des affaires au Centrafrique. Son management organisationnel et opérationnel fera l’objet d’une attention particulière du capitalisme populaire centrafricain à promouvoir. Aucune entreprise ne peut être créée ni dirigée sans un minimum d’organisation : organigramme, objectifs chiffrés, cahier des procédures, formations des dirigeants, du personnel, etc...Pour les nouveaux et le perfectionnement pour ceux qui exercent déjà. Le management opérationnel reposera sur la direction par objectif (la D P O).

Ainsi chaque entreprise centrafricaine s’assigne au minimum (5) cinq objectifs :

-la gestion du chiffre d’affaires (C A)
-la gestion de la marge brute (M B)
-la gestion optimale des stocks (GDS)
-la gestion optimale du personnel (GRH)
-la gestion de la démarque (connue, inconnue) (GDD)


a- la gestion du chiffre d’affaire (CA)

Volume d’activité d’une entreprise exprimé en signe monétaire, le chiffre d’affaires est la première création de richesse de l’entreprise qui justifie sa pérennité. Sa tendance à la baisse risque d’amener l’entreprise à la mort certaine. Mais des outils existent pour le maintenir dans la croissance pérenne.
A la création, son estimation est nécessaire pour s’assurer de la viabilité du projet. Pour les très petites entreprises l’étude de l’implantation commerciale est une méthode empirique aussi efficace que les avérées pour développer son chiffre d’affaires voire comme base de négociation en cas de cession de son entreprise.

En activité, le suivi du C A par un reporting régulier permet des projections fiables et donc facilite l’accès aux crédits. Celui-ci doit être journalier avec cumul en fin de semaine.

Enfin l’offre des produits et/ou services proposée à la vente et leur gestion (merchandising) sont autant des leviers de développement dudit chiffre d’affaires. La loi de PARETO dite aussi la loi 20/80 très utilisée en gestion de stock mais aussi en gestion de portefeuille (produits) est un des outils que les centrafricains doivent maitriser pour développer leurs activités. Le Pacte Présidentiel les y aidera.

b- la gestion de la marge brute (MB)

Elle est la création effective de la valeur de l’entreprise. Exprimée en taux (c’est-à-dire en pourcentage du chiffre d’affaires toutes taxes comprises- TTC). L’objectif, ici, c’est le taux de marque parce que sous la présidence de Mr Elois ANGUIMATE les prix s’entendent (TTC) sur toute l’étendue du Centrafrique. Car l’affichage des prix hors taxes est d’une surprise déconcertante que l’on est en droit de se demander s’il y’a dans ce pays un(e) ministre de commerce. En tout cas le candidat Elois ANGUIMATE a tranché sur le sujet. Pour développer sa MB le Pacte Présidentiel mettra à la disposition des entrepreneurs ou managers centrafricains des outils performants de sa gestion dont les techniques de compensation par la baisse des prix ou sur les autres produits.par exemple

La détermination de cette M B et de la marge nette se fera mensuellement par l’arrêt d’un compte d »exploitation semi-net des commerces biens et autres services. La promotion du secteur informel est le champ d’intervention de prédilection de ces outils.

c- la gestion des stocks (GDS)

Elle est un impératif. Il ne peut avoir d’entreprise dans notre pays sans la gestion de stock des moyens dont on dispose et des marchandises que l’on vend. Ses méthodes doivent entre connues et maitrisées par tous les intervenants du monde des affaires au Centrafrique. Et si les Centrafricains l’ignorent encore, c’est aussi par là que l’on a toujours saigné notre pays... A une période où des centrafricains ont été formés à ces techniques comment comprendre que l’analphabétisme reste un prétexte fallacieux de ne pas tenir la gestion de stocks de son entreprise ? Elle s’imposera à tous sans exception aucune. D’une manière générale la gestion en inventaire permanent reste la règle.

d- la gestion du personnel (GRH)

Elle s’inscrit volontiers dans la politique prioritaire de la formation professionnelle du Pacte Présidentiel. Aucun (e) salarié(e) au Centrafrique ne peut rester toute sa vie dans une entreprise au même poste et avec le même salaire. Toute une politique de promotion professionnelle au sein de chaque entreprise dans notre pays sera mise en œuvre pour l’enrayer. Chaque entrepreneur ou manager doit maitriser les méthodes managériales de production, de gestion des produits, des ressources humaines notamment, d’organisation, des finances et de trésorerie etc. Le syndicat jouera un rôle déterminant pour concilier les intérêts des parties en contrat. Le pacte retient pour l’entreprise un syndicat participatif associé aux décisions stratégiques de celle-ci. La philosophie qui sous-tend cette démarche c’est de faire en sorte que chaque salarié se sente appartenir à son entreprise pour une meilleure implication de celui –ci. Quêté de gain de productivité oblige !

e- la gestion de la démarque (GDD)

Par démarque on entend la démarque connue (casse, baisse des prix des produits pour date limite de consommation, etc.) et la démarque inconnue qui recouvrent les vols, etc. dans l’entreprise.Sa gestion s’imposer pour éviter au chiffre d’affaires de l’entreprise de baisser et donc de réduire sa marge brute voire la nette ce qui entraine entre autres le licenciement, le manque de moyen de développement des affaires et donc de tenir la concurrence. Des outils existent pour optimiser la gestion de ces variables économiques de l’entreprise.

Ces variables économiques et bien d’autres de l’entreprise sont indispensables dans les évaluations ou estimations des branches et secteurs d’activités d’une économie en l’occurrence la centrafricaine. Point d’analyse macroéconomique sans ces variables de l’entreprise qu’il faut compiler. Alors vous comprenez pourquoi l’art de convaincre nos partenaires reste impossible jusqu’ici faute d’une meilleure lisibilité de l’évolution de notre économie.

C’est avec ses variables et ce contexte de crise multiforme que l’entrepreneur ou le manager centrafricain doit diriger son affaire à la Schumpeter au niveau des décisions stratégiques. C’est revisiter la peste d’Albert CAMUS quant au sens de responsabilité de chacun de nous dans la construction de notre pays qui est à la traine de tous ceux de la planète. Du point de vue de la gestion quotidienne il doit s’enrichir de l’analyse marginale ou utilitariste que l »école autrichienne de JEVONS , MENGER … nous a enseignée pour aller chercher l’utilité marginale du consommateur centrafricain pour lui répondre par une productivité marginale adaptée, associée au discount hard afin de purger l’économie centrafricaine de l’ECONOMIE DE PASSAGE’’ qui nous mène inévitablement à l’esclavage.

C’est affirmer ici que le candidat Elois ANGUIMATE se tient debout devant la cécité de tous ceux qui ont toujours conclu sur quoi je ne sais, que notre pays est un marché étroit et non solvable parce qu’à faible population. C’est contre productif et anti économique. Avons-nous quelque chose à envier aux pays BALTES par exemple du point de vue population ? Pourtant à environ 3 millions d’habitants l’un d’eux fait figure de modèle économique de pays dit développer apprécié de tout le monde. Non le nombre d’habitant n’est pas la composante la plus déterminante du pouvoir d’achat. La volonté d’achat étant dans la nature humaine seule la capacité d’achat reste le levier sur lequel il faut agir afin de rendre à notre pays sa solvabilité. Mr Elois ANGUIMATE l’a déjà esquissé dans le CERCLE VERTUEUX de son programme en insistant sur la fonction de répartition des richesses entre centrafricains. Il revient sur le sujet cette fois ci sur la notion du pouvoir d’achat.qui suit.

Elois ANGUIMATE

La volonté de dire, l’exigence de faire