15/09/2010

Emploi

3 - 2 Le marché de l’emploi

La confusion qui caractérise ce marché confirme l’incapacité de tous ceux qui ont présidé à la destinée de notre pays à donner du travail à nos concitoyens. La note de conjoncture de la BEAC de mai 2008 a conclu à 6277 l’effectif officiel des salariés du secteur privé centrafricain en 2007 ce qui est même en baisse par rapport à 2006 : 6320 salariés. Et si nous ajoutons les 20000 fonctionnaires centrafricains et autres compatriotes travaillant dans des organismes internationaux, nous pouvons arrêter à 30000 personnes travaillant dans ce pays officiellement contre un potentiel d’environ 2 700 000 personnes disposées à travailler (prévision du Pacte Présidentiel) et sur lesquelles reposent les 4 512 280 habitants de ce territoire d’où le rapport de charge sociale de 150 personnes par salarié. Un autre facteur qui vient contribuer à la faiblesse du pouvoir d’achat du centrafricain. Et face à un tel phénomène on nous affirme l’équilibre du marché de l’emploi dans notre pays.

Que faire quand on est candidat à la présidentielle de 2011 ?

En tout cas pour Mr Elois ANGUIMATE, en se fixant un double objectif de ramener le taux de chômage à moins de 10% et le plein emploi à 5% , il se donne deux(2) axes d’actions : la formation professionnelle à tous les niveaux et l’oppose à ceux qui objectent (prétextent) souvent l’inexpérience des jeunes pour ne pas les recruter alors que c’est là où il faut préparer la relève qui aura le choix entre le secteur public et le secteur privé et dans ce dernier cas entre l’entreprenariat et le salariat. N’en déplaise à ceux qui croient encore que l’administration publique centrafricaine ne peut plus embaucher, même le Congo Brazzaville moins peuplé et plus petit que notre pays compte plus de 36000 fonctionnaires congolais.

La reforme de l’Etat Centrafricain, à travers son administration par la décentralisation intégrale est pourvoyeuse d’emploi qu’ils ne peuvent flairer tellement ils sont omnibulés par l’égoïsme, leur cécité et le clanisme. Un seul exemple pour les convaincre. Donc dans cette administration réformée nous comptons 9098 quartiers et villages dont le nombre d’habitants varie de 1 à plus de 1000. Dans nos prévisions après remembrement de certains quartiers et villages nous en retiendrons environ 9080 et selon les effectifs un chef doit s’entourer de l’expertise de cinq(5) conseillers au minimum (voir l’organigramme de la chefferie) ce qui donne lieu à recrutement de 9080*5=45400 centrafricaines et centrafricains qui trouveront emploi à quelques pas de leur domicile et quand on y ajoute les autres collaborateurs notamment les ‘’mamans école’’ pour la restauration scolaire où chaque petit centrafricain doit manger trois fois par jour (autre objectif du Pacte Présidentiel), la création d’une infirmerie dans chaque établissement scolaire mobilise au minimum six(6) personnes dont un médecin de permanence, un technicien de santé sportive deux(2) infirmier(e)s, deux gardiens de l’établissement etc.

Comprenez que ce n’est pas le travail qui manque chez nous même dans l’administration. Quant à l’éternel financement soyez rassurés que la décentralisation intégrale donne des pouvoirs y compris financier à nos collectivités territoriales sous l’autorité du trésor public et de la cour des comptes d’être au service de nos concitoyens où qu’ ils se trouvent et c’est tout l’intérêt de la décentralisation intégrale : le chef de quartier ou du village, le maire, le sous-préfet, le préfet auront un pouvoir réel et effectif pour réaliser des décisions de l’exécutif à travers leur budget respectif.



Le deuxième axe c’est la réorganisation des institutions et la création de nouvelles du marché de l’emploi pour atteindre l’objectif de plein emploi que le Pacte Présidentiel se fixe. Un ministère de la fonction publique qui s’occupe de tout y compris le secteur privé et un seul lieu de recrutement( A C F P E à Bangui ) de tous les centrafricains en manque de formation professionnelle et en quête d’emploi et surtout le guichet unique qui ne veut pas dire qu’il faut un lieu où toute la population viendra remplir les formalités de création d’entreprise mais plutôt un réseau national de lieux où cette population remplira toutes les formalités de création d’entreprise n’est pas la vision de Mr Elois ANGUIMATE.

Et une fois de plus la réponse de Mr Elois ANGUIMATE vient de la décentralisation intégrale de notre administration publique où il optimise l’implantation de ces institutions dans les collectivités territoriales selon les critères à rendre public très prochainement. Car aucun des candidats ne pourra aller plus loin que le Pacte Présidentiel avec leur décentralisation régionalisation.

Pour faciliter ce travail les institutions du public et du privé auront des activités et domaines coordonnés, organisés afin de créer des synergies et que les statistiques soient publiées au moins une fois par mois sur l’état du marché du travail centrafricain, la presse de ce secteur sera favorisée. Des revues spécialisées prendront l’assaut du secteur pour plus d’informations sur les métiers, l’environnement, les nouvelles pratiques et autres techniques ou technologies qui favorisent l’emploi, le gain de productivité, la performance, la compétitivité. Notre jeunesse doit comprendre une fois pour toute que le moment est venu pour qu’elle s’assume. Le rêve c’est de lui faire réaliser son rêve et donc celui de notre pays. Et pour y parvenir il lui faut des modèles. Ceux-ci, l’école centrafricaine en a pleinement formés, le Pacte Présidentiel lui donne l’occasion de faire connaissance de certains.

Le paradoxe c’est que nous végétons dans un pays potentiellement riche de ressources diverses. Les naturelles sont connues, vantées mais inexploitées, les humaines, nous avons tendance à les oublier surtout les hommes politiques. Où qu’il se trouve le GENIE CENTRAFRICAIN existe et se manifeste mais les politiques centrafricains ne saisissent pas l’évènement pour créer une opportunité pour le pays. Au pays comme à l’étranger ils sont nombreux et dans tous les domaines qui peuvent constituer des relais de croissance dans la création des richesses au pays.


Des exemples pour le dire :

Au pays, le Professeur Sylla Sembella ne nous a pas rappelé seulement qu’il y’a opportunité à développer le chemin de fer par la mise en exergue de la gare abandonnée de Zinga, loin s’en faut, il donne à manger aux centrafricains par le résultat de ses recherches sur la culture du manioc. L’expérimentation n’est pas que prometteuse, elle est une puissance économique devant laquelle le responsable public ou politique, au choix, reste ‘’ MACHIAVEL’’. Non le chercheur mérite au moins de la reconnaissance et son résultat, un plan national de promotion du manioc centrafricain. Mr le Ministre de l’Agriculture ! La famine qui sévit dans le pays vous laisse t’elle insensible devant le résultat de cette université qui manque de tout mais prouve par la capacité de son encadrement à brandir haut la grande qualité de l’école centrafricaine ?

Loin de notre pays ,aux U S A, un fils du pays, sur qui on a craché lors de son séjour au pays quand bien même il a été professeur de mathématique à la faculté de science de Bangui, ministre de la recherche scientifique et pour son malheur membre du parti politique le R D C, choix qui lui aura valu toute la haine des vampires qui l’obligea à s’exiler aux USA non loin du canada où il a été étudiant.

Pourtant c’est là que le professeur Gaston Nguérékata a placé lui aussi très haut notre pays en avril 2009 pour avoir été lauréat du Prix Nobel de mathématique et la cerise sur le gâteau pour le gouvernement de saisir cette opportunité afin d’affermir nos relations avec ce grand pays ami, la première puissance du monde et rentrer dans l’histoire car c’est Mme Michelle OBAMA qui lui a remis ce prix, tout un symbole, toute une circonstance favorable à notre pays.

Mais rien n’y fait Bangui reste de marbre et on se demande même si notre ambassadeur a fait le déplacement ? Sur le continent ce prix ne se ramasse pas tous les jours dans les caisses de l’Etat. Si ma mémoire ne me trahit pas sur le continent il y’a deux(2) prix Nobel de la paix en Afrique du sud, un(1) de l’environnement au Kenya, un(1) en astrophysique au Mali, un(1) de l’énergie nucléaire en Tunisie et un (1) mathématique au Centrafrique. Certes l’université n’est pas un lieu fréquentable des fils à papa même si c’est là où la pêche aux voix s’active pour la présidentielle à venir, mais que faire pour que ces hommes dits politiques puissent percevoir en bien ces performances distinguées afin de les utiliser comme modèle pour nos enfants ? Lui aussi mérite reconnaissance de la république au minimum.

Qu’à cela ne tienne, digne fils du pays il est privé de son passe port lui permettant de rentrer à la maison quand il veut comme il veut. Faut-il là une autre preuve de son attachement à sa terre natale pour mériter ce que le premier escroc étranger de la planète dispose avec honneur pour salir l’honorabilité du pays? Pour ceux qui connaissent Mr NGUEREKATA Gaston rien d’étonnant depuis le collège des rapides, cette partie du pays, pardon de la capitale laissée à l’abandon, se souviennent des fins d’années scolaires quand le futur prix Nobel de mathématique de 2009 quittait la grande salle de st Paul avec des piles de livres, prix obtenus dans presque toutes les disciplines. La question qui me vient à l’esprit c’est de savoir comment peut-on être traité de médiocre dans son pays et forcer le respect d’un pays comme les U S A, le monde, par l’excellence ? N’y aurait-il pas un mal centrafricain ? Le médiocre serait-il vraiment de ce coté-ci ou de ce coté-là ? Et ce n’est pas fini.

Aout 2010 un autre centrafricain rempile. Et toujours aux U S A. C’est Mr PIONGAI Martin qui vient faire honneur à la république. C’est en Management que notre compatriote excelle au point d’être lauréat du prix de la Qualité et de l’Excellence catégorie OR qui lui a été décerné à New York par Business Initiative Direction (B I D). Installé en Cote d’Ivoire où il pilote la direction générale du Centre International de Formation en Management (C I F M), le compatriote PIONGAI Martin amène Isabelle CHANEL de Centrafriqueledéfi dans son article du moment à se demander si :’’les Centrafricains visionnaires et ayant le sens pratique dans le développement économique sont-ils condamnés à fuir le Centrafrique ?

Je lui réponds d’abord par oui jusqu’en décembre 2010, ensuite non dés la présidentielle de janvier 2011 qui doit voir tous les fils qui veulent rentrer au pays pour le défi qui nous attend puissent le faire sans la peur au ventre, libres de leurs mouvements avec l’extérieur où ils peuvent puiser ce qu’il y a de bien pour notre Centrafrique. En tout cas le Pacte Présidentiel le prévoit afin de dynamiser le marché du travail centrafricain. Voyager ne sera plus un luxe réservé à une poignée de qui je ne sais, c’est un outil à la disposition surtout de notre jeunesse pour se frotter à d’autres.

Que nous, les politiques fassions amende honorable face à la déferlante de la nouvelle garde qui avance déterminée. Avec beaucoup d’humilité nous devons les accompagner dans la construction d’un Centrafrique puissant et respecté, car rien ne peut résister à cette force qui se cherche pour prendre la citadelle, quoi de plus normal ! C’est plutôt le contraire qui m’aurait étonné.

Et nos sœurs ne sont pas du reste, la jeune MAGEOT aux épaules frêles, une tradition dans la famille, intègre l’équipe nationale française de basket Ball, environ deux(2) ans plus tôt une autre jeune centrafricaine bravant l’audience de T F 1, fixant les caméras de celle-ci dans sa détermination d’afficher sa Centrafricanité avait certainement conscience du risque qu’elle prenait de ne pas être Miss France de cette année là. Larmes aux yeux j’ai applaudi pour notre Dauphine. Mais puisque aux âmes bien nées la valeur….. , depuis lors elle est animatrice d’une émission d’une télé privée française. Quel politique centrafricain aurait fait ce choix ?



Encore aout 2010, la resplendissante Idylle MAMBA, dans un costume d’apparat affiche haut le culturel national, valorisant nos objets, notre savoir faire artistique mais aussi le cadre naturel de nos villages (à la Jean Jacques ROUSSEAU) dans son nouvel album dont le titre : SANGO ET VOUS, parole de professeur, qui entend vulgariser notre langue nationale à travers celle de MOLIERE confirmant par ailleurs ce qui se dit sur Télé Sud à propos de notre pays : le Centrafrique pays de belles femmes ; ah la fierté nationale quand tu nous tient ! . Ce positionnement sur la chanson dans la culture centrafricaine donne naissance à un nouveau genre dont Idylle MAMBA et BIBI TANGA seuls ont le secret. Bravo les artistes !



Les fils de B BOGANDA, à l’étranger, se sont attaqués à tous les domaines qui peuvent servir notre pays pour peu qu’on leur laisse l’initiative dans le domaine de leur compétence, tous ne demandent pas forcément à être ministres au pays. J’invite les politiques centrafricains au lieu de faire de l’internet un ennemi juré qu’ils en fassent bon usage en visitant régulièrement par exemple la tribune nationale qu’est ‘’SOZOWALA.COM’’ une autre œuvre d’un fils du pays.

Comme nos sœurs citées dans le paragraphe précédent, la liste qui suit ne sera pas exhaustive mais la profondeur des analyses et la variété des sujets abordés par eux démontrent la compétence, la curiosité, l’autorité dans le domaine et la maitrise du sujet qu’ils abordent :

Mr Brice GODDOT NZONGUIA dans son article daté du 08/05/10 :’’ le trop perçu des fournisseurs et commerçants - les prix à la pompe’’ s’attaque à la branche du secteur de l’énergie qui sont les hydrocarbures, la vache à lait, dont on ne comprend pas le fonctionnement sans par ailleurs laisser un soupçon de chance au pouvoir d’achat des centrafricains. Tout est passé en revue. Les composantes des prix des hydrocarbures vendues sur le sol national, le portefeuille produit qu’il faut développer, les rigidités de ce marché avec les éternelles flambées des prix qui ne s’expliquent pas et sans jamais la moindre baisse, le marché international caractérisé par une accalmie relative dont on aurait du tirer parti des opportunités. Enfin la devise servant dans les transactions de ce marché. Cette analyse de Mr NZONGIA fait naitre un débat qui couve déjà en Afrique de l’ouest et dont on ne fera pas l’économie. C’est celui de la parité fixe du F CFA toujours arrimé à l’euro. Les pays de la zone Franc, dont le Centrafrique, pratiquent le commerce international déjà avec le dollar américain qui évolue dans un système flottant comme bien d’autres.

Alors de quoi avons-nous peur ? Je vous rassure que des outils de gestion existent pour cela, telles les techniques de couverture des achats ou ventes à terme tant pour les marchandises que pour les devises, un jeune titulaire de CA P de comptabilité, ressortissant du Lycée Technique de Bangui, serait capable de passer l’écriture d’imputation comptable des pertes ou des gains de change, ce que Mr NZONGUIA n’a pas jugé opportun de développer dans son article. Même le président français Mr Nicolas SARKOZY dans son projet de réforme du système monétaire international exclut toute hypothèse d’un retour à la parité fixe dans les échanges internationaux.

Toujours dans cette branche d’activité de l’énergie, Mr DAVID Christian VONDO se positionne sur le marché amont des fournisseurs d’hydrocarbures pour afficher son optimisme de voir implanter une raffinerie de pétrole dans le nord ouest du pays. Dans son article ; Réflexion sur la possibilité d’implantation d’une raffinerie en RCA, le compatriote a pris en compte l’aspect environnemental mais surtout développé les effets induits dudit investissement sur le désenclavement du pays par l’usage du goudron pour bitumer nos routes et autres fabrications : d’ustensiles, etc.

Dans le même secteur d’activité mais dans la branche hydroélectricité, Mr Clément MBOUTE MBAMBA a, comme Mr Sylla, baladé son appareil photographique sur l’éléphant blanc de la Basse Kotto nous informant sur l’œuvre inachevée de feu président KOLINGBA, le barrage sur l’Oubangui source d’énergie pour les centrafricains. Et c’est parce que feu KOLINGBA l’a initié et de surcroit chez’’ lui’’, alors que la Basse Kotto reste et demeure partie intégrante de Centrafrique, qu’aucun de ses successeurs n’a voulu terminer cet investissement très utile pour le pays alors le Pacte Présidentiel fait sien ce projet qui n’a d’intérêt que pour le peuple (voir prochainement Basse Kotto : pole de compétitivité….). Mr MBOUTE MBAMBA a par ailleurs pris position sur le transfert de l’eau de l’Oubangui vers le lac Tchad en proposant la solution référendaire. A ce propos je dirai seulement que non seulement l’Oubangui est en partage avec plusieurs pays qui ont aussi leur mot à dire, mais que nous laissons librement couler déjà vers le pays ami le Tchad, le Chari et la Logone voire l’Aouk alors que le grand Nigéria membre du comité du lac Tchad dès son origine a construit un barrage sur KADUNA qui l’alimentait contribuant ainsi à son assèchement. D’ autre part les phénomènes climatiques nous laissent perplexes sur l’avenir pour décider d’une telle aventure dont on ignore les conséquences une fois le transfert réalisé.

Après le démembrement de l’ile des singes qui devient une propriété privée maintenant, celui de Birao qui se prépare sur décision d’un professeur d’Université de Nyala au Soudan et l’abandon de tout le sud est du pays aux rebelles, on est en droit de demander à ceux là même qui nous dépossèdent de notre pays quel est exactement leur projet ? Aucun pays au monde ne prendrait une telle décision. Aucun peuple ne l’accepterait surtout les bénéficiaires.


Enfin Mr Jean Pierre MARA à la question qu’il se pose de savoir est ce possible de sauver SOCATEL ? Il a répondu par l’affirmative en proposant une solution technique qui ne demande qu’à être renforcée par une ingénierie financière pour son financement. Je suis persuadé que placé à la direction de la Socatel Mr MARA ne proposerait pas un milliard de f Cfa pour la relance de la Socatel dont 500 millions de f CFA de plan d’investissement et 500 autres millions de f CFA pour provisionner le fameux chômage technique qui ne dit pas son nom, car certaines mauvaises langues ayant lu les noms de la liste des agents mis au chômage technique affirment que c’est la chasse aux militants de MLPC. Mais 500 millions de f CFA d’investissement pour quelle demande et pour quelle technologie ?

En tout état de cause le Pacte Présidentiel pour redynamiser le secteur parapublic a bien inscrit dans son agenda la Socatel dans les 10 premières sociétés du secteur à relancer la première année du mandat du Président ANGUIMATE Elois. Ce qui est sur, sauf départ à la retraite, les 104 agents au chômage technique seront repris et reconvertis dans le programme de la relance. Elle passe nécessairement par une étude de marché très segmentée afin qu’ un nouveau portefeuille produit, dont le téléphone fixe sera le produit de fond de rayon afin que chaque famille dispose du basique qui a l’avantage de proposer par ailleurs le fax à la maison, soit redéfini aux besoins de la demande nationale, le tout adossé à un mix marketing agressif pour maintenir le leadership du secteur et le plan d’investissement financé par une ingénierie du haut de bilan sous la double contrainte de performance technologique/ prix unitaire de la consommation et aisance téléphonique /espace national..

Cette chasse aux sorcières à la Socatel se prolonge au-delà de nos frontières dans les institutions internationales. Après la BDEAC où un digne compatriote a assaini et recapitalisé l’institution de 95 milliards à 250 milliards de f Cfa avec quitus de son conseil d’administration seule à pouvoir de sanction, celui-ci a été remercié comme un malpropre, ce qui risque d’arriver à deux autres compatriotes des services centraux de la BEAC à Yaoundé au Cameroun.

Heureusement le Pacte Présidentiel prévoit dans son planning de mise en œuvre de son programme un audit du marché de travail centrafricain tant dans le public et le privé au niveau national que dans les institutions internationales.

C’est dire qu’il n’y a pas franchement un réel problème d’emploi comme nous le vivons dans notre pays puisqu’on n’y pense même pas. Mais surtout il faut un président visionnaire, meneur d’hommes, stratège, rompu à la négociation (à la dure) où nos intérêts doivent entre effectivement défendus pour tout organiser. Le Pacte Présidentiel en a l’ambition et la capacité car il fait confiance à tout compatriote qui en a la compétence avérée de prendre sa place dans la construction de notre pays le hissant ainsi parmi les plus prospères de la planète. Ce qui est humainement possible ‘’ Centrafricainement’’


ANGUIMATE Elois

La volonté de dire, l’exigence de faire



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