28/05/2010

POEMES

POEMES QUE MONSIEUR ELOIS ANGUIMATE CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE EN CENTRAFRIQUE ADRESSE A TOUTES LES MAMANS A L’OCCASION DE LEUR FETE.

BONNE FETE MAMANS




MAMAN

Je ne m’habitue pas à ton départ
Si tant est que tu sois vraiment partie.
Pour combien de temps es-tu partie ?
Pourquoi ne donnes-tu pas signe de vie ?

Même les morts se manifestent aux leurs.
C’est ce que ces derniers racontent.
Je veux pouvoir, moi aussi, raconter,
Raconter que tu t’es manifestée à moi.

Donne-moi des raisons d’espérer,
Espérer que tu reviendras bientôt.
Tu me manques beaucoup.
Il ne se passe pas un jour,
Un seul jour sans que je ne parle de toi.

Je ne parle pas autant de papa que de toi.
Et dire que lui aussi est parti.
Je ne me souviens pas des circonstances de son départ.
Je ne me souviens pas non plus de sa destination.

Peu m’importe pour combien de temps il est parti.
Il est parti très souvent de la maison.
De son absence, je me suis fait une raison.
Ce n’est pas ton cas, maman.

L’idée est de qui ?
De papa ou de toi ?
De toi, cela m’étonne beaucoup.
A quand la fin de cette vacance ?

Dis, maman…
Dis-moi que je rêve.
Dis-moi que cette longue lune de miel avec papa va bientôt prendre fin.
Je vis dans l’espoir de te revoir bientôt.

De tout mon cœur, maman, je t’aime.

Elois ANGUIMATE





GRANDIR

Grandir !
L’expression est de toi, maman,
Grandir !
Tu m’as encouragé à grandir.
Voilà qui est désormais fait
Fait évidemment à contrecœur.

Je ne voulais pas grandir
Car grandir pour moi, maman, c’est te quitter.
Quitter ton corps auquel je demeure attaché,
Ce corps à la peau ridée,
Rugueuse comme celle d’un lézard
Mais à la douceur d’un duvet
Contre lequel tu m’attachais
Et qui me tenait bien au chaud.

Grandir, c’est arrêter, maman,
Arrêter de me faire bercer,
Bercer par ta voix,
Cette voix à la fois rassurante et susurrante
Dans le creux des oreilles me chantait des berceuses.

Grandir, maman,
C’est ne plus téter.
Téter tes seins,
Ces seins, source de vie, dans lesquels je mordillais
Comme dans un chewing gum
Et t’écoutais gémir de douleur
Une douleur que tu étouffais
Histoire de me faire croire
Croire, maman, que tu n’en souffrais pas.

Maman, merveilleuse maman !
Tu me manques.


Elois ANGUIMATE.


27/05/2010

Le code postal de la RCA








AUCUN CENTRAFRICAIN NE PEUT ETRE ABANDONNE AU BORD DE LA ROUTE

Commentaires :

Cette codification est le 3àme élément qui permet l’organisation la mieux maitrisée de notre territoire. En ce sens que la fixation des populations, le contrôle des migrations facilitent la contribution de chaque centrafricain à l’effort national et en retour une réparation effective des retombées de cet effort. Il rend fiables et pertinentes les statistiques afin d »optimiser les investissements du pacte présidentiel et les politiques économiques et sociales qui en découlent.

Ce dispositif anticipe en définitive et de façon irréversible ces tripatouillages récurrents aux grands rendez-vous électoraux comme celui de 2010 que nous vivons.

L’une des sorties du candidat Elois ANGUIMATE ; ‘’LES CHIFFRES ACCUSENT’’ dénonçant l’estimation des électeurs centrafricains à ces élections de 2010 par le régime en place est révélatrice de la pertinence des projections tirées de nos dossiers techniques

Mais cette codification présente d’autres avantages à l’exemple de la meilleure circulation de l’information et des valeurs, la meilleure réponse sécuritaire par une allocation optimale des forces de sécurité et celles de défense au service de nos concitoyens


Elois ANGUIMATE

19/05/2010

ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE









Conclusion :

Le Centrafrique est organisé administrativement en :
- 17 Préfectures dont la ville Bangui
- 79 Sous-préfectures dont les 8 arrondissements de Bangui
- 177 Communes dont celles de Bangui
- 1355 Quartiers
- 7743 Villages
L’administration de proximité vise donc :
- 177 Mairies de Communes
- 9098 Chefferies de Quartiers et de Villages

Commentaires :

L’Etat Centrafricain défini comme système d’organisation présente les structures de notre pays qui constituent le fondement de la décentralisation intégrale du candidat Elois ANGUIMATE. Le tableau de l’organisation administrative ci-dessus détaille ces structures et circonscrit le concept de l’administration de proximité, cheville ouvrière de cette décentralisation intégrale, qui recouvre les communes et les chefferies du quartier et du village.

Cependant nous sommes disposés à toute modification de cette liste (ajout ou retrait) car nous sommes du domaine du vivant où les phénomènes de société que vit notre pays depuis des décennies nous y obligent.

L’efficacité de l’administration coloniale s’organisait autour de cette administration de proximité et de la personnalité de ceux qui la dirigeaient pour leur meilleure connaissance des Hommes et du milieu.

Le candidat Elois ANGUIMATE s’en inspire pour la mise en œuvre de la décentralisation intégrale ; notamment le volet sécuritaire qui repose sur une double stratégie de l’araignée et de l’épervier afin d’assurer la paix définitive dans notre pays en éradiquant tous les phénomènes d’insécurité dont souffre notre Centrafrique.

Pour parfaire la maitrise de l’espace national un autre instrument s’impose à nous, c’est la codification du Centrafrique dont voici le tableau.


Elois ANGUIMATE

17/05/2010

Victimes du sida et des voleurs de vie

LE MONDE | 14.05.10 | 17h59 • Mis à jour le 14.05.10 | 20h51

L'Assemblée nationale de la République centrafricaine a adopté, lundi 10 mai, un projet de loi permettant de prolonger sine die le mandat du président de la République, François Bozizé, qui expire le 11 juin. Aucune date n'a été fixée pour l'élection présidentielle qui devait avoir lieu le 25 avril, puis le 16 mai.
La société civile et les bailleurs de fonds internationaux reconnaissent que les conditions ne sont pas réunies pour qu'un scrutin incontestable puisse être organisé, notamment faute d'un recensement des électeurs. Cette situation fait craindre la reproduction, en République centrafricaine, du scénario de la Côte d'Ivoire, où le président Laurent Gbagbo reste au pouvoir alors que son mandat a expiré en 2005.
Le 8 avril, Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français à la coopération, a signé à Bangui un nouvel accord de défense entre la République centrafricaine et la France. Il a souhaité que les élections aient lieu "dans le respect des conditions démocratiques".
La stabilité du pays importe à la France, notamment parce qu'Areva y a signé, en août 2008, un accord prévoyant la mise en exploitation en 2010 de la mine d'uranium de Bakouma. Mais ce projet a pris du retard, suscitant une tension entre les deux pays.
La République centrafricaine, dominée dans les années 1970 par l'empereur Bokassa, soutenu par la France, est régulièrement secouée par des coups d'Etat. Le dernier, en 2003, a porté au pouvoir le général Bozizé, qui a été confirmé par les urnes en 2005.
Le pays, ravagé par une guerre civile au début des années 2000, reste en proie à une insécurité persistante, alimentée par des rebelles et des coupeurs de route. Le nord du pays, aux confins du Tchad et du Soudan, est affecté par le conflit du Darfour ainsi que par une rébellion locale. Dans le Sud-Est sévit l'Armée de résistance du Seigneur, d'origine ougandaise, connue pour ses enlèvements d'enfants, dont les exactions provoquent des déplacements de population.
Pays enclavé et pauvre, la République centrafricaine est classée 179e sur 182 à l'indice du développement humain des Nations unies publié en 2009. C'est le 10e pays du monde le plus infecté par le sida.
Mais seules 36 % des personnes qui en souffrent à un stade avancé bénéficient des médicaments antirétroviraux, selon le dernier rapport de l'Onusida. Ce taux ne dépasse pas 4 % pour les enfants. En raison de ce contexte, l'espérance de vie diminue : de 43 ans voilà cinq ans, elle vient de passer au-dessous de la barre symbolique des 40 ans.


Philippe Bernard




C'Est un scandale silencieux. Ses victimes, 13 500 malades souffrant du sida en République centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres et les plus délabrés d'Afrique, sont menacées de mort, mais elles n'ont guère le droit à la parole. Les trafiquants, probablement proches des autorités locales, qui détournent et revendent les médicaments antirétroviraux (ARV) destinés à ces patients, agissent dans la plus grande discrétion. Quant au Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, l'agence internationale créée en 2002 pour financer les traitements, elle fait le gros dos, alors que ses crédits sont en partie détournés depuis des mois en République centrafricaine.


Sollicitée par Le Monde, l'institution reconnaît "quelques dysfonctionnements" et admet l'existence de pièces comptables "non conformes". L'organisme centrafricain chargé de distribuer les médicaments "fait de la résistance", indique seulement Wilfried Thalmas, chef de la division Afrique de l'Ouest du Fonds, basé à Genève, qui dément tout risque de hiatus dans le traitement des malades.
Cependant, les faits recoupés auprès de plusieurs sources fiables sont accablants : la République centrafricaine a interrompu depuis janvier ses commandes d'ARV, pourtant financées. Un nouvel ordre d'achat devait être donné en avril. Il ne l'a pas été. Compte tenu des stocks existants et du délai de trois mois nécessaire pour l'acheminement, la rupture dans l'approvisionnement, dès la fin du mois de juin, est inéluctable, selon plusieurs observateurs. "Il y a urgence à passer commande dès maintenant, sans perdre de temps, indique, sous couvert d'anonymat, un acteur proche des bailleurs de fonds. Le risque de mort est considérable pour les 13 500 personnes traitées." L'interruption du traitement peut en effet provoquer une mutation du virus qui rend inadaptés les médicaments utilisés auparavant. Il faut alors recourir à des traitements dits "de seconde ligne", quatre fois plus onéreux. "Certaines molécules manquent déjà, constate, à Bangui, Luc N'Vendo, président du Réseau centrafricain des personnes vivant avec le VIH. On parle de mauvaise gestion. Nous nous demandons qui en est à l'origine."
En février-mars, le traitement des malades a déjà été brutalement interrompu pendant près d'un mois. "Le pronostic vital s'assombrit à terme", assénait alors un rapport confidentiel, relevant "des cas d'agressivité de la part des patients vis-à-vis des personnels soignants". Cette situation faisait suite au gel du financement décidé en octobre 2009 par le Fonds mondial. "Il s'agissait de faire cesser les dysfonctionnements, pas de toucher les approvisionnements en médicaments", assure M. Thalmas.
Les crédits internationaux avaient été suspendus après les constats dressés, en juillet puis en octobre 2009, par deux missions d'inspection du Fonds mondial : le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), partenaire centrafricain du Fonds mondial, avait réembauché des employés auparavant écartés pour "détournements massifs". Le comptable, pièce maîtresse de l'audit financier exigé, avait disparu. Les personnels des centres de dépistage, non payés depuis des mois, s'étaient mis en grève.
Le médecin centrafricain responsable du comité censé superviser les opérations s'interrogeait "sur la capacité à contrôler une situation pouvant impliquer des proches de la présidence". La Croix-Rouge et l'Institut Pasteur, en première ligne dans le suivi sérologique des malades, n'étaient plus rémunérés. Pour couronner le tout, le nouveau coordonnateur d'Onusida nommé à Bangui n'était autre qu'un médecin mauritanien mis en cause par le Fonds mondial pour le détournement de 4 millions de dollars ( 3,1 millions d'euros) destinés à la lutte contre le sida dans son pays.
En janvier, une nouvelle mission d'inspection des bailleurs a remédié à ces aberrations et a rétabli les financements en échange de promesses de transparence... qui n'ont pas été tenues jusqu'à présent.
Yacinthe Wodobodé, coordinatrice du CNLS centrafricain, met en cause les retards de financement du Fonds mondial, "dont les malades ont été les premières victimes". Elle reconnaît que certains "sous-traitants" "ne sont pas en mesure de justifier leur gestion", mais assure qu'il n'est pas en son pouvoir de les sanctionner. "Si les responsables ne sont pas écartés, alors le serpent se mordra la queue", résume-t-elle, pour signifier que la corruption perdurera.
D'autres observateurs dressent un tableau moins elliptique : ils décrivent "un système de captation des médicaments dès leur livraison à l'aéroport de Bangui puis dans les lieux de stockage, la multiplication d'officines privées fictives qui revendent les ARV destinés à être donnés". Selon un témoignage, "un dirigeant de la lutte contre le sida en République centrafricaine s'est fait construire une clinique médicale".
L'affaire, emblématique du fonctionnement de nombreux mécanismes d'aide en Afrique, met en lumière leur inadaptation, en particulier dans des pays où l'Etat relève de la fiction et n'est pas à même de servir de relais. C'est le cas en République centrafricaine, sortie de la guerre civile en 2003, mais dont certaines régions ne sont pas contrôlées par le pouvoir central. Le Fonds mondial, soucieux de ne pas se substituer aux autorités locales, ne dispose pas de personnel local dédié et s'en remet de fait à ces dernières. "Le Fonds mondial fait le silence sur la corruption pour ne pas désespérer les donateurs", analyse un universitaire spécialiste de l'Afrique.
Un seul chiffre donne la mesure du gouffre qui sépare un pays comme la République centrafricaine de la communauté internationale : le budget annuel consacré par le Fonds mondial à la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose dans ce pays s'élève à 22,9 millions de dollars, soit plus de dix fois le budget total du ministère de la santé centrafricain (1,8 million de dollars). De quoi expliquer les convoitises que suscite cette manne. Mais pas l'omerta qui entoure son évaporation.

Philippe Bernard
Article paru dans l'édition du 15.05.10

Source : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/05/14/victimes-du-sida-et-des-voleurs-de-vie_1351544_3212.html

12/05/2010

L’ETAT CENTRAFRICAIN en tant que SYSTEME

L’administration centrafricaine, un meilleur partage du pouvoir exécutif


- 4 niveaux de pouvoirs et de décisions nettement séparés
- Meilleure lisibilité de la hiérarchie, de l'autorité
- 1 quête d'efficacité au service de chaque Centrafricain
- 1 contenu de chaque pouvoir à préciser le moment venu


L’évidence au secours d’un exécutif efficace

Dans le pacte présidentiel page 6 paragraphe1, le candidat ANGUIMATE Elois a pris soin de définir ce qu’est un pays ; cet ensemble de territoire, de population et d’Etat souverain et indépendant. Puis il s’est interrogé sur le principal handicap de notre pays qui n’est pas notre territoire, non plus notre population mais plutôt son mauvais fonctionnement.


C’est dire si la responsabilité de l’exécutif de mieux conceptualiser l’Etat en mettant en évidence ses structures, ses mécanismes de fonctionnement, ses missions et les outils qui lui permettent de réaliser les objectifs fixés pour ces missions, est grande voire indispensable.


Force est de constater que tous nos dirigeants ne se sont pas préoccupés de ce qu’il convient d’appeler « la gestion du détail ». Et c’est là que le candidat ANGUIMATE Elois marque toute sa différence avec les autres candidats. Présenter l’Etat Centrafricain comme un système d’organisation semble relever de l’évidence pour beaucoup d’entre nous ce qui justifie pour l’essentiel l’échec de la mise en œuvre des décisions publiques. Comme le dit un adage : ‘’on vend mieux ce qu’on connait’’



La réforme administrative de l’Etat centrafricain est la réforme des réformes du programme du candidat ANGUIMATE Elois. Elle prépare le terrain aux deux autres. Sinon comment identifier et répondre aux besoins de nos concitoyens si nous ne pouvons pas les fixer dans l’espace maitrisé de notre pays, ni connaitre leur nombre ou le lieu exact où nous pouvons les retrouver ou les protéger en cas de nécessité ? La réussite de tout projet de société en dépend.


A commencer par la compréhension de notre pays organisé en tant que système d’organisation. Mr ANGUIMATE Elois vous en propose un à 4 niveaux ce qui présage d’un fonctionnement efficace comme communément admis en théorie d’organisation parce qu’il y’a faible déperdition d’information ; mais surtout fixe le niveau des décisions et de la hiérarchie de ces décisions.



Enfin il détermine le nombre des collectivités territoriales et facilite la décentralisation intégrale pour un meilleur partage du pouvoir au service du peuple centrafricain dont le maillon fort est l’administration de proximité.



Cette décentralisation intégrale s’oppose à la décentralisation régionalisation qui demeure une centralisation (un des sujets à développer prochainement).




Elois ANGUIMATE

05/05/2010

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DE LA REFORME DE L'ETAT



A/ Liste des conditions

1/ Le parc automobile de l’administration doit être revu selon le strict besoin de chaque
Département. Rappelons que l’administration centrafricaine couvre :
- l’administration générale dont l’administration hospitalière
- les collectivités territoriales ;

2/La gestion du parc automobile civil de l’Etat centrafricain se fera par contrat d’externalisation de la maintenance passé avec les entreprises fournissant ces véhicules avec mission d’effectuer un contrôle périodique selon les conditions à définir d’accord parties.

3/La vente des véhicules de l’Etat se fera exclusivement aux enchères publiques avec publicité dans le journal officiel

4/ Les bons de carburant seront supprimés pour faire place à l’usage des cartes magnétiques utilisables uniquement sur des pompes à distribution automatique ou par un système de gestion informatisée. La gestion de ces cartes doit planifier la dotation hebdomadaire du service de l’Etat et l’approvisionnement adapté pour des missions.

5/ Il sera recensé et restitué à la Poste, à l’Office Centrafricain de Sécurité Sociale et autres organismes parapublics leurs patrimoines immobiliers et autres. De même, il sera négocié un plan d’apurement de leurs dettes vis-à-vis de l’Etat afin de financer leur relance.

6/ L’Etat procédera au recensement de son patrimoine immobilier ainsi que des moyens de production lui appartenant et redéployera 24h/24h la Garde Républicaine sur tous les sites pour la protection dudit patrimoine et du personnel qui y travaille.

7/ L’Etat clôturera chaque patrimoine, l’entretiendra et éclairera son espace de façon régulière.

8/ L’Etat maîtrisera la gestion de l’eau, de l’électricité, du téléphone, rôle qui sera dévolu au responsable hiérarchique de chaque établissement public qui, plus est, sera chargé d’élaborer des statistiques mensuelles pour le contrôle et le suivi des objectifs fixés en la demeure.

9/ L’Etat dotera chaque établissement public en matériel approprié suffisant selon les services en vue de favoriser l’efficacité dans le travail.

10/ L’Etat créera une centrale d’achat de fournitures et équipements de bureau, hydrocarbures afin d’optimiser les coûts de revient. Les ambassades seront associées à la sélection des fournisseurs, des produits, du délai de livraison, du conditionnement et du coût d’achat.

11/ L’Etat affectera des logements de fonction aux Ministres, aux Préfets, Sous-préfets, maires, chefs de quartier et de village et aux Chefs de Poste de contrôle administratif ainsi qu’aux fonctionnaires dont la nature de leur mission l’impose et si possible dans l’enceinte même de leur lieu de travail.

12/ L’Etat renégociera les horaires de travail dans la Fonction publique sur la base de la proposition suivante : 8h – 12h et 13h – 17h avec 1h intercalaire de pause pour le déjeuner.

13/ L’Etat créera dans chaque établissement public un bureau d’accueil qui sera placé sous la responsabilité de son chef hiérarchique pour :
- une meilleure quête de satisfaction du public ;
- une solution efficace pour lutter contre la corruption ;
- une interdiction d’accès à l’établissement public au grand public et aux visites abusives qui nuisent à l’efficacité des services.
Tout usager autorisé à pénétrer dans un établissement public sera porteur d’un badge qui lui sera remis contre une pièce d’identité. Mention sera portée dans le registre de ses nom et prénom, de son adresse, de l’heure d’entrée et de sortie ainsi que les raisons de sa visite et du nom du fonctionnaire qui l’a reçu.

- Une statistique des visites sera mensuellement dressée pour une meilleure visibilité.

14/ Pour des raisons d’efficacité, il sera mis en place un système de suivi des dossiers et documents dans chaque établissement (utilisation de l’enveloppe ou de la chemise suiveuse).
Une statistique des enveloppes sera dressée mensuellement par le supérieur hiérarchique afin d’améliorer la qualité des prestations des services de l’Etat.

15/ En vue d’optimiser les moyens, il sera mis en place un système d’évaluation et d’autoévaluation mensuelle de performance en :
- gestion budgétaire de chaque établissement
- satisfaction du public quant à la qualité de l’offre publique de chaque établissement
- qualité de l’environnement de chaque établissement public
- effectivité et efficacité du personnel de chaque établissement public.

16/ Toute mission à l’intérieur ou à l’extérieur du pays doit faire l’objet d’un rapport détaillé de mission à remettre sous 48 h au supérieur hiérarchique ou au chef de l’établissement public qui a autorisé la mission. Mention doit y être faite de ce que l’Etat est en droit d’attendre de cette mission. Un exemplaire dudit rapport doit être obligatoirement archivé pour y recourir en cas de besoin.

17/ Le patrimoine de l’Etat se trouvant dans l’espace géographique d’une préfecture doit être transféré à ladite préfecture pour accompagner la décentralisation et participer, par sa gestion, à financer le budget préfectoral.
Cependant, aucune administration, aucun établissement public n’a le droit d’aliéner la propriété publique soit par la vente, soit par détournement de quelque manière que ce soit. Il ou elle n’en a que la jouissance.

18/ Chaque préfecture doit contribuer au budget général de l’Etat centrafricain selon la règle de la clé budgétaire. La même disposition s’applique à l’hôpital, à la sous-préfecture, à la mairie et à la chefferie du village et du quartier.
Pour le budget des hôpitaux, l’Etat n’interviendra qu’en complément du budget à financer.

19/ Dans le cadre de la solidarité nationale, il sera mis en place un système de péréquation pour que certaines activités contribuent au financement des préfectures les plus défavorisées.

20/ Le Trésor centrafricain reste le seul comptable de l’Etat.

21/ Tout règlement de l’Etat centrafricain à un agent économique se fera par virement bancaire ou par chèque barré uniquement encaissé auprès d’un établissement habilité.

22/ Le règlement de l’Etat Centrafricain à un agent économique en espèces reste l’exception et limité à 5000FCFA.

23/ Le marché public doit être repensé, réorganisé pour obéir à certains critères qui seront définis dans un texte règlementaire.

24/ Tout véhicule de service, utilisé dans le cadre d’une mission à l’intérieur du pays, doit, une fois à destination, être garé au parc automobile préfectoral, sous-préfectoral ou celui de la mairie ou de la chefferie.

Le déplacement, pour raison de mission, se fera selon un planning élaboré au départ de mission en objet, effectif et de la qualité des personnes à bord, frais de mission, heure, jour, distance, durée, consommation en carburant, etc. mais ne peut pas grever le budget de la collectivité concernée sauf si la mission se fait sur l’initiative et dans l’intérêt de celle-ci.

Dérogation expresse est faite aux malades et accidentés dont l’état nécessite une évacuation urgente

Les véhicules de service ne doivent en aucun cas servir aux besoins personnels privés (trafics en tout genre, transports clandestins, etc. )
Tout contrevenant sera sévèrement sanctionné.

25/ La gestion de la retraite se fera indépendamment du trésor public pour ce qui est des fonctionnaires et ce, à travers les organismes suivants :
- une caisse de retraite pour la fonction Publique ;
- une caisse de retraite pour le secteur privé
- une caisse de retraite pour la gendarmerie, l’armée nationale et autres assimilés

Ces caisses comme l’Office Centrafricain de Sécurité Sociale seront réorganisés et redéployés sur tout le territoire national pour une meilleure gestion de la couverture sociale et de la retraite du secteur privé d’une part, et d’autre part celle du secteur public et une gestion de proximité.

26/ Le Fonds Patriote Centrafricain(FPCA) sera créé. Il centralisera et gérera le financement par titrisation, l’épargne longue afin de financer la politique des grands travaux.

27/ Le Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC) réintégrera le domaine parapublic pour une nouvelle mission d’intérêt national.

Il redeviendra Office National d’Affrètement (ONAF), organe administratif de planification et de gestion de la bourse de transport d’une part et d’autre part, organe opérationnel de stockage, de gestion de flux et de distribution des marchandises.

28/ L’Office national d’informatique (ONI) intègrera un institut des statistiques à statut autonome de l’Etat élargira son portefeuille d’activités qui couvrira les secteurs public et privé

29/ Faciliter l’accès du public aux documents administratifs

30/ Faire obligation à l’administration publique d’accuser réception de toute demande émanant du public sous un délai et le cas échéant réorienter celle –ci vers le bon destinataire tout en informant le requérant

31/ Revoir l’intelligibilité des formulaires administratifs
• La forme
• Le contenu
• La codification des formulaires administratifs

32/ Créer un portail internet qui sera régulièrement mis à jour tel que: http://www.administration-publique-rca.org

33/ Recruter, gérer et planifier les ressources humaines du secteur public, assurer la mobilité dans l’espace national, revoir les statuts des fonctionnaires

34/ Faire appel à la coopération

35/ L’administration centrafricaine ainsi réformée a une seule mission : l’obligation de résultat dans chaque service afin de répondre aux attentes nombreuses des citoyens et de servir de catalyseur dans la modernisation et le développement de notre pays.


Elois ANGUIMATE