11/08/2010

La réussite du développement

Chers compatriotes

Avant de poursuivre l’exposé des différentes stratégies de développement de nos 16 pôles de compétitivité restants, nous estimons nécessaire de nous attarder sur trois termes que nous pensons être la clé de la réussite du développement sectoriel prônons pour la relance de notre pays et qui sont :

1- l’Entreprise

2- le Pouvoir d’achat

3- les Grands équilibres macroéconomiques


1- l’Entreprise



L’Entreprise, action d’entreprendre peut être définie comme une unité de production des biens et services pour le marché, la réalisation du profit est son but afin d’assurer sa pérennité. Cette définition est intimement liée à une idéologie en l’occurrence le capitalisme qui détermine son environnement.

Et c’est là que la présidentielle de 2010 au Centrafrique est passionnant quant aux débats à venir et exceptionnelle par la nature des adversaires en présence. Le pays offre en la circonstance d’un coté tous les partis politiques qui se réclament de la social-démocratie, en face, déjà, quatre candidats indépendants dont un reste foncièrement inféodé au centralisme démocratique qui, depuis 1999 a vécu et deux autres dont on attend des précisions les concernant.

Seul Mr Elois ANGUIMATE s’inscrit résolument dans le système capitaliste en proposant à ses concitoyens le Capitalisme Populaire Centrafricain. Car on ne peut pas faire du social sans création de la valeur qui est exclusivement le fait de l’entreprise. Sa relance économique par le développement sectoriel dont l’entreprise est le moteur vient en droite ligne de ce positionnement. Mais pour mieux comprendre ce mode opératoire du Pacte Présidentiel, trois (3) notions doivent être revues.

En attendant, force est de s’interroger sur la différence entre la social-démocratie à la KNK et celle du MLPC ou du CRPS (à la lampe verte) ou celle de l’APRD qui semble plus proche d’un ‘’socialisme du marché’’ comme laisse entendre son président

En tout état de cause social-démocratie ou socialisme du marché est un non choix idéologique et certainement un flou de vision stratégique qui naitrait d’un hypothétique projet de société qui se résumerait à ‘’UN SLOGAN’’. Les centrafricains doivent se rappeler où les slogans du genre nous ont amenés. Que les candidats qui se cachent derrière cette nébuleuse sortent du buisson pour nous préciser le mode de production des valeurs ou richesses, leur répartition dans chacun de leur système.

Disons le net. Le positionnement du candidat Elois ANGUIMATE a l’avantage d’être clair. Politiquement il propose un système ouvert : le système libéral qui épouse naturellement les valeurs ancestrales. A ce titre le communautarisme ancestral ne s’est jamais attribué le qualificatif de socialiste. Il suffit d’observer son mode de production des biens et services pour s’en convaincre. Il en est de même de la fonction de répartition symbolisée par le grenier qui est une propriété familiale (répartition individuelle) du CERCLE VERTUEUX du programme du candidat Elois ANGUIMATE.

Economiquement le choix du capitalisme populaire centrafricain n’a d’ambition que de créer la bourgeoisie nationale qui est à même de bâtir notre pays. Malgré ses imperfections ‘’perfectibles’’ c’est le seul système viable au monde, le moindre mal qui tient encore debout. Tout le reste n’est que vue de l’esprit ? D’autant plus que le socialisme n’a jamais abouti à son but final : le communisme. Qu’en dira-t-on de la social-démocratie à la centrafricaine, ce tripatouillage idéologique que même ceux qui renoncent à penser, donc à être philosophes s’en servent. Mais à quel dessein ? Comme dirait l’autre ‘’science sans conscience n’est que ruine de l’âme’’.

Ceci étant, et pour revenir à l’entreprise, celle-ci est donc au cœur du développement sectoriel comme moyen de relance économique par le candidat Elois ANGUIMATE. L’entreprise centrafricaine sera de toutes les tailles de la très petite au groupe de sociétés, de toutes formes juridiques que retient le droit des affaires au Centrafrique. Son management organisationnel et opérationnel fera l’objet d’une attention particulière du capitalisme populaire centrafricain à promouvoir. Aucune entreprise ne peut être créée ni dirigée sans un minimum d’organisation : organigramme, objectifs chiffrés, cahier des procédures, formations des dirigeants, du personnel, etc...Pour les nouveaux et le perfectionnement pour ceux qui exercent déjà. Le management opérationnel reposera sur la direction par objectif (la D P O).

Ainsi chaque entreprise centrafricaine s’assigne au minimum (5) cinq objectifs :

-la gestion du chiffre d’affaires (C A)
-la gestion de la marge brute (M B)
-la gestion optimale des stocks (GDS)
-la gestion optimale du personnel (GRH)
-la gestion de la démarque (connue, inconnue) (GDD)


a- la gestion du chiffre d’affaire (CA)

Volume d’activité d’une entreprise exprimé en signe monétaire, le chiffre d’affaires est la première création de richesse de l’entreprise qui justifie sa pérennité. Sa tendance à la baisse risque d’amener l’entreprise à la mort certaine. Mais des outils existent pour le maintenir dans la croissance pérenne.
A la création, son estimation est nécessaire pour s’assurer de la viabilité du projet. Pour les très petites entreprises l’étude de l’implantation commerciale est une méthode empirique aussi efficace que les avérées pour développer son chiffre d’affaires voire comme base de négociation en cas de cession de son entreprise.

En activité, le suivi du C A par un reporting régulier permet des projections fiables et donc facilite l’accès aux crédits. Celui-ci doit être journalier avec cumul en fin de semaine.

Enfin l’offre des produits et/ou services proposée à la vente et leur gestion (merchandising) sont autant des leviers de développement dudit chiffre d’affaires. La loi de PARETO dite aussi la loi 20/80 très utilisée en gestion de stock mais aussi en gestion de portefeuille (produits) est un des outils que les centrafricains doivent maitriser pour développer leurs activités. Le Pacte Présidentiel les y aidera.

b- la gestion de la marge brute (MB)

Elle est la création effective de la valeur de l’entreprise. Exprimée en taux (c’est-à-dire en pourcentage du chiffre d’affaires toutes taxes comprises- TTC). L’objectif, ici, c’est le taux de marque parce que sous la présidence de Mr Elois ANGUIMATE les prix s’entendent (TTC) sur toute l’étendue du Centrafrique. Car l’affichage des prix hors taxes est d’une surprise déconcertante que l’on est en droit de se demander s’il y’a dans ce pays un(e) ministre de commerce. En tout cas le candidat Elois ANGUIMATE a tranché sur le sujet. Pour développer sa MB le Pacte Présidentiel mettra à la disposition des entrepreneurs ou managers centrafricains des outils performants de sa gestion dont les techniques de compensation par la baisse des prix ou sur les autres produits.par exemple

La détermination de cette M B et de la marge nette se fera mensuellement par l’arrêt d’un compte d »exploitation semi-net des commerces biens et autres services. La promotion du secteur informel est le champ d’intervention de prédilection de ces outils.

c- la gestion des stocks (GDS)

Elle est un impératif. Il ne peut avoir d’entreprise dans notre pays sans la gestion de stock des moyens dont on dispose et des marchandises que l’on vend. Ses méthodes doivent entre connues et maitrisées par tous les intervenants du monde des affaires au Centrafrique. Et si les Centrafricains l’ignorent encore, c’est aussi par là que l’on a toujours saigné notre pays... A une période où des centrafricains ont été formés à ces techniques comment comprendre que l’analphabétisme reste un prétexte fallacieux de ne pas tenir la gestion de stocks de son entreprise ? Elle s’imposera à tous sans exception aucune. D’une manière générale la gestion en inventaire permanent reste la règle.

d- la gestion du personnel (GRH)

Elle s’inscrit volontiers dans la politique prioritaire de la formation professionnelle du Pacte Présidentiel. Aucun (e) salarié(e) au Centrafrique ne peut rester toute sa vie dans une entreprise au même poste et avec le même salaire. Toute une politique de promotion professionnelle au sein de chaque entreprise dans notre pays sera mise en œuvre pour l’enrayer. Chaque entrepreneur ou manager doit maitriser les méthodes managériales de production, de gestion des produits, des ressources humaines notamment, d’organisation, des finances et de trésorerie etc. Le syndicat jouera un rôle déterminant pour concilier les intérêts des parties en contrat. Le pacte retient pour l’entreprise un syndicat participatif associé aux décisions stratégiques de celle-ci. La philosophie qui sous-tend cette démarche c’est de faire en sorte que chaque salarié se sente appartenir à son entreprise pour une meilleure implication de celui –ci. Quêté de gain de productivité oblige !

e- la gestion de la démarque (GDD)

Par démarque on entend la démarque connue (casse, baisse des prix des produits pour date limite de consommation, etc.) et la démarque inconnue qui recouvrent les vols, etc. dans l’entreprise.Sa gestion s’imposer pour éviter au chiffre d’affaires de l’entreprise de baisser et donc de réduire sa marge brute voire la nette ce qui entraine entre autres le licenciement, le manque de moyen de développement des affaires et donc de tenir la concurrence. Des outils existent pour optimiser la gestion de ces variables économiques de l’entreprise.

Ces variables économiques et bien d’autres de l’entreprise sont indispensables dans les évaluations ou estimations des branches et secteurs d’activités d’une économie en l’occurrence la centrafricaine. Point d’analyse macroéconomique sans ces variables de l’entreprise qu’il faut compiler. Alors vous comprenez pourquoi l’art de convaincre nos partenaires reste impossible jusqu’ici faute d’une meilleure lisibilité de l’évolution de notre économie.

C’est avec ses variables et ce contexte de crise multiforme que l’entrepreneur ou le manager centrafricain doit diriger son affaire à la Schumpeter au niveau des décisions stratégiques. C’est revisiter la peste d’Albert CAMUS quant au sens de responsabilité de chacun de nous dans la construction de notre pays qui est à la traine de tous ceux de la planète. Du point de vue de la gestion quotidienne il doit s’enrichir de l’analyse marginale ou utilitariste que l »école autrichienne de JEVONS , MENGER … nous a enseignée pour aller chercher l’utilité marginale du consommateur centrafricain pour lui répondre par une productivité marginale adaptée, associée au discount hard afin de purger l’économie centrafricaine de l’ECONOMIE DE PASSAGE’’ qui nous mène inévitablement à l’esclavage.

C’est affirmer ici que le candidat Elois ANGUIMATE se tient debout devant la cécité de tous ceux qui ont toujours conclu sur quoi je ne sais, que notre pays est un marché étroit et non solvable parce qu’à faible population. C’est contre productif et anti économique. Avons-nous quelque chose à envier aux pays BALTES par exemple du point de vue population ? Pourtant à environ 3 millions d’habitants l’un d’eux fait figure de modèle économique de pays dit développer apprécié de tout le monde. Non le nombre d’habitant n’est pas la composante la plus déterminante du pouvoir d’achat. La volonté d’achat étant dans la nature humaine seule la capacité d’achat reste le levier sur lequel il faut agir afin de rendre à notre pays sa solvabilité. Mr Elois ANGUIMATE l’a déjà esquissé dans le CERCLE VERTUEUX de son programme en insistant sur la fonction de répartition des richesses entre centrafricains. Il revient sur le sujet cette fois ci sur la notion du pouvoir d’achat.qui suit.

Elois ANGUIMATE

La volonté de dire, l’exigence de faire

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