04/08/2010

LOBAYE - 1

POLE DECOMPETITIVITE HISTORIQUE ET STRATEGIQUE 2

Les infrastructures ainsi identifiées appartiennent avec cinq autres les branches d’activités du sous-secteur (S3.4) : les infrastructures dans la formulation du modèle économique que propose le Pacte Présidentiel pour relancer notre économie. Le lancement de ces grands travaux s’inscrit non seulement dans la relance économique par développement sectoriel mais surtout comme un relais de croissance pour booster le secteur primaire, secondaire et tertiaire.

Sans développer ici la relance de notre économie retenue par le Pacte Présidentiel qui fera très prochainement l’objet de longs développements. Force est de rappeler qu’en opposant la décentralisation intégrale à la régionale et le pole de compétitivité à celui de développement Mr ANGUIMATE Elois ne fait pas de la politique politicienne. Bien au contraire le Pacte Présidentiel innove dans l’organisation et la gestion de notre pays. La réforme de l’Etat ainsi proposée offre un cadre sain à nos pôles de compétitivité de se développer à partir de leurs ressources pour les besoins de la population de référence puis du pays tout entier.

Dès lors ces pôles de compétitivité, avec les compétences institutionnelles qui leur sont transférées sont à même de mesurer toutes les variables économiques, les indicateurs sectoriels et donc les agrégats et les grands équilibres macroéconomiques afin de procéder à leurs projections dans le temps. Autrement dit sous la présidence de Mr ANGUIMATE Elois quand on parle de taux de croissance économique du Centrafrique c’est la somme des taux de croissance des 17 pôles de compétitivité de notre Centrafrique. Il en est ainsi des grands équilibres macroéconomiques centrafricains.

C’est de ce schéma directeur que le pole de compétitivité LOBAYE va stimuler l’économie du sud-ouest centrafricain puis nationale. La réactivation du sous secteur infrastructure doit permettre celle du secteur primaire à partir de la formation supérieure agronomique d’ingénieurs et de techniciens supérieurs de Wakombo pour compléter la filière par la création des lycées agricoles où les formations suivantes seront assurées : Acheteur dans l’agroalimentaire, Agriculteur, Conducteur des machines agricoles, Exploitant agricole, Opérateur de fabrication en agroalimentaire, Responsable d’atelier, Responsable de maintenance agroalimentaire, Responsable de production, Responsable logistique en agroalimentaire, Eleveur, Pisciculteur, sylviculteur, Taxidermiste, Aquaculteur, Céréalier, Cultivateur, Horticulteur, Maraicher, Ouvrier agricole, Pêcheur, Pépiniériste, Primeuriste, Riziculteur, Technicien de maintenance, Bucheron, Jardinier, etc.… desquelles d’autres spécialisations suivront.

Les travaux de recherches et autres activités viendront compléter le portefeuille produits de l’ISDR et de l’ICRA. Ces outils de compétitivité assurent à chaque unité de production intégrant sa branche d’activité la possibilité de bâtir une double stratégie d’intégration : verticale et horizontale pour se développer. L’exemple du bois, mais bien d’autres produits, illustre bien cette politique de développement sectoriel.



En effet ce sous secteur primaire a vécu sur un modèle économique qui se résume à 2 branches d’activité que sont l’abattage et le sciage et une distribution exclusivement exportatrice oubliant le marché national qui n’offre que des sous produits ou des produits défectueux ou encore des rebuts.

Tout cela doit changer. En amont la prise en compte de la politique environnementale dans celle du reboisement selon ‘’un arbre abattu=deux arbres plantés’’ du Pacte Présidentiel, programme de Mr ANGUIMATE Elois, répond à la première préoccupation de nos concitoyens de la LOBAYE d’après le Document de Stratégie de Réduction de Pauvreté (D S R P). Le gaspillage de ce produit sera éliminé par une stratégie d’intégration horizontale : développement d’un portefeuille produits plus large par les scieries existantes, installation d’autres unités de production du bois aggloméré, de pate à papiers, la fabrication des objets utilitaires, des objets d’art, etc.…

Quant aux débouchés, la demande intérieure est prioritaire vu la profondeur de ce marché qui va de la reconstruction de la voie ferrée ZINGA-BANGUI et de la construction de celle qui la prolonge jusqu’à la frontière congolaise de Brazzaville qui nécessite des traverses pour les rails, le plancher des wagons devant transporter les marchandises. Un deuxième segment de ce marché est le besoin du grand public pour la construction de logement tant en charpente qu’en mobilier et autres clôtures des propriétés privées. Un autre segment et non des moindres celui de l’Etat centrafricain pour ses besoins en mobilier pour l’administration générale et des collectivités territoriales et surtout l’immense équipement de nos établissement scolaires, techniques, professionnelles et universitaires.

Toutefois l’arbre à chenilles et d’autres essences spécifiques seront protégés des abattages et tout cela après l’audit du secteur comme le prévoit le Pacte Présidentiel et qui sera initié par SONABOIS.

Le secteur de bois étant en partage avec la préfecture de la SANGHA MBAERE, HAUTE SANGHA, BASSE KOTTO et dans une certaine mesure l’OMBELLA-MPOKO, une synergie s’impose afin d’optimiser les investissements, d’organiser le marché tant du point de vue de l’offre que de la demande.

Au niveau du secteur secondaire, Centrapalm est notre exemple de développement sectoriel. Centrapalm appartient au sous-secteur(S2.1) : agro-industrie que le sous –secteur infrastructures doit stimuler en assurant son approvisionnement en matière première mais aussi la distribution des produits finis sur le marché national. C’est pourquoi la double intégration verticale et horizontale consistera pour la première à planifier la production régulière de la matière première dans toutes les préfectures qui ont en partage la production de celle-ci afin de niveler le caractère cyclique de la pro- duction de l’huile de palme le produit de fond de rayon de notre Centrapalm. Puis l’usine de transformation doit muter en un complexe industriel qui peut être dénommé ‘’COMPLEXE CEMTRAPALM de BOSSONGO’’ pour développer la stratégie horizontale avec comme objectif créer une gamme large de produits qui vont l’huile aux tourteaux pour les animaux en passant par la margarine, le savon etc. …

BODA doit s’inscrire dans le sous secteur (S2.2) : industrie lourde du secteur secondaire en accueillant la 1ère fonderie devant nous produire des lingots d’OR CENTRAFRICAIN. Des spécialisations du même sous secteur vont stimuler l’économie d’autres pôles de compétitivité qui exploitent cette richesse. Tout un programme pour SONAMINES qui, une fois l’audit de ce secteur conduit à terme, aura à mener.



Quant au secteur tertiaire que de richesses à valoriser? Un seul exemple pour l’illustrer. La reprise de l’activité du courrier postal s’accompagne indispensablement de la prise en main de la production de la carte postale par l’imprimerie centrafricaine(I C A) Le caféier qui passe pour une valeur à l’exportation peut, dans ce domaine, donner du travail aux concitoyens de la LOBAYE par la photographie des travaux de plantation de caféier, une vue de plantation de café, la floraison du caféier, les cerises vertes, rouges, leur récolte selon le process de production du café, le transport de la récolte des cerises, le séchage des cerises, le décorticage du café, le conditionnement du café, le marché de la saison, la torréfaction du café, etc.…un portefeuille produit café qui en compte au moins une dizaine.

Cette activité carte postale en utilisant chaque produit de chaque pole de compétitivité démontre comment le travail se crée sous la présidence de Mr ANGUIUMATE Elois.

LOBAYE ainsi structurée peut contribuer efficacement à la compétitivité nationale et donc au mieux être de chaque centrafricain comme la BASSE-KOTTO notre prochain dossier


Elois ANGUIMATE


La volonté de dire, l’exigence de faire

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