30/06/2010

Citation

Dixit Elois Anguimaté

« La guerre, expression de la bêtise humaine, n’a jamais durablement résolu quoi que ce soit dans le monde. C’est pourquoi il faut la proscrire. »

« Non, il n’y a pas de honte à s’opposer à la guerre. C’est le choix que j’ai fait. »

« Dans un pays tel que le nôtre où la majorité de la population vit en-dessous du seuil de la pauvreté, c’est par la solidarité, l’éducation, l’alphabétisation et la formation professionnelle qu’on peut la libérer et l’amener à résoudre par elle-même ses propres problèmes. »


Communiqué

La représentante spéciale du secrétaire général pour la République Centrafricaine estime que la situation dans le pays a atteint un « stade critique «



Conseil de sécurité / La représentante spéciale du secrétaire général pour la République Centrafricaine estime que la situation dans le pays a atteint un « stade critique »
NEW YORK, 29 juin 2010/African Press Organization (APO)/ — Le succès du processus électoral et du programme de DDR « déterminera l’avenir du processus de paix », affirme Mme Sahle-Work Zewde
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République centrafricaine, Mme Sahle-Work Zewde, a estimé, hier après-midi devant le Conseil de sécurité, que la situation dans le pays avait atteint un « stade critique », où le succès du processus électoral et du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) « déterminera l’avenir du processus de paix ».
« Ces deux événements majeurs figurent parmi les recommandations clefs du Dialogue politique inclusif de décembre 2008 et sont considérés comme essentiels à une stabilisation durable de la République centrafricaine », a déclaré Mme Zewde, qui dirige également le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA).
Mme Zewde, qui présentait au Conseil de sécurité le rapport du Secrétaire général, le premier depuis la création du BINUCA, le 1er janvier dernier, a souligné que la situation politique, sécuritaire et socioéconomique du pays demeurait « précaire et marquée par de nombreux pièges et défis ».
« La communauté internationale doit rester engagée à fournir un appui politique et financier solide à la République centrafricaine afin de lui permettre de relever les défis urgents de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue politique sans exclusive », a-t-elle assuré. Plus que tout, un financement approprié doit être apporté au Gouvernement pour qu’il puisse être en mesure d’achever les processus électoral et de DDR, a-t-elle estimé.
Le Représentant permanent de la République centrafricaine auprès de l’ONU a, de son côté, observé que le rapport du Secrétaire général illustrait parfaitement le climat dans lequel se trouve actuellement son pays. La mise en œuvre des recommandations du Dialogue politique sans exclusive n’a pas eu le succès escompté, a-t-il reconnu. La sécurité sur l’ensemble du territoire de la République centrafricaine est « nécessaire pour mener à bien des élections justes et transparentes ». Il a ainsi mis l’accent sur la nécessité de réussir le programme DDR, faisant remarquer toutefois que l’intervention de groupes rebelles ne facilitait pas le processus.
M. Fernand Poukré-Kolo a demandé plus de souplesse dans l’assistance apportée par la communauté internationale, rappelant que son pays était à la « croisée des chemins ».
Dans son exposé, la Représentante du Secrétaire général a indiqué que le 29 avril, le Président de la République centrafricaine, M. François Bozizé, avait convoqué une réunion des parties prenantes nationales et des partenaires internationaux afin d’examiner la nouvelle crise du processus électoral. Cette réunion, a-t-elle précisé, a abouti au report des scrutins présidentiel et législatif. Lors d’une réunion le 14 juin, la Commission électorale indépendante, a-t-elle ensuite expliqué, a pu déterminer les dates des deux tours des élections, à savoir les 24 octobre et 19 décembre 2010.
Le succès de l’organisation des élections dépend, a-t-elle souligné, de la capacité de la Commission électorale à mener à bien sa tâche dans le cadre du calendrier établi et des fonds disponibles.
Les estimations financières du processus électoral ont été révisées à la hausse lors de la réunion du 14 juin, a-t-elle dit, notant que le budget de l’organisation du scrutin s’établissait à 19,31 millions de dollars et celui de la numérisation des listes d’électeurs à 1,54 million de dollars, soit un total de 20,85 millions de dollars. En tenant compte des contributions promises par l’Union européenne et le Fonds pour la consolidation de la paix, le manque à gagner s’élève à environ 7,5 millions de dollars, a-t-elle précisé.
La Commission électorale indépendante a demandé la fourniture urgente de 3,5 millions de dollars pour lui permettre de conduire les opérations de recensement du 14 au 28 juillet, « ce qui est essentiel pour la mise en œuvre du calendrier électoral », a ajouté la Représentante spéciale.
En outre, 18 mois après l’établissement du Comité directeur du processus de DDR, les opérations de démobilisation et de désarmement affrontent toujours de « nombreux défis ». Mme Zewde a néanmoins mis l’accent sur l’achèvement réussi de la deuxième phase de la campagne de sensibilisation des ex-combattants et des communautés d’accueil, qui comprenait également le déploiement d’observateurs militaires.
« Beaucoup reste à faire pour accélérer le processus », a-t-elle toutefois affirmé, notant que le processus de désarmement, démobilisation et réintégration d’environ 8 000 anciens combattants constituait une « condition sine qua non du succès du processus de paix et de réconciliation nationale » et de la « création d’un climat de sécurité propice au développement social et économique à long terme de la République centrafricaine ».
La Représentante spéciale a par ailleurs déclaré qu’en dépit de la situation politique et sécuritaire, l’exécution des 12 projets financés au titre de la première allocation de 10 millions de dollars s’était poursuivie, tandis que des projets ont été élaborés pour la mise en œuvre de la deuxième étape du Fonds pour la consolidation de la paix.
La Représentante spéciale s’est, enfin, déclarée « profondément préoccupée par la situation humanitaire », soulignant la nécessité pour la communauté internationale de renforcer l’aide internationale humanitaire aux réfugiés, aux personnes déplacées et aux autres groupes vulnérables.
Pour sa part, le Président de la formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix (CCP), M. Jan Grauls (Belgique), a indiqué qu’il s’était rendu en mission à Bangui du 9 au 12 juin dernier, y rencontrant des membres du Gouvernement centrafricain, de la Commission électorale indépendante, du Comité de suivi du Dialogue politique inclusif, de la communauté internationale, ainsi que les hauts responsables et l’équipe pays de l’ONU, des représentantes d’organisations de femmes et des partenaires humanitaires.
S’agissant du processus électoral, il est important, a-t-il estimé, que les dates proposées par la Commission électorale indépendante soient validées d’urgence au travers d’un décret présidentiel, et ce, afin d’encourager la communauté internationale à « soutenir davantage le processus ».
En outre, M. Grauls a souhaité que le Conseil de sécurité « pousse davantage toutes les parties prenantes, notamment les groupes armés récalcitrants, à s’engager dans le processus de DDR ». « L’écart nécessaire entre le démarrage des activités de la DDR et la tenue des élections pourrait devenir problématique, étant donné que certains dirigeants rebelles maintiennent l’espoir de participer à un gouvernement de transition dans un contexte où les élections ont été reportées au-delà du calendrier constitutionnel », a-t-il dit.
M. Grauls a estimé qu’un « départ pur et simple » de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) de la région, « encline à des agitations internes et des retombées régionales », ne représentait pas une option « à cause du risque réel pour le pays de sombrer à nouveau dans le conflit ». Si l’option régionale est retenue, un renforcement numérique et logistique important de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) sera nécessaire, a-t-il dit. Cela ne sera possible qu’avec des mesures d’appui de la communauté internationale. « Si la République centrafricaine a la vocation de servir d’exemple réussi en matière de transition du maintien à la consolidation de la paix, à court terme, cependant, l’importance du maintien de la paix ne doit pas être oubliée », a conclu le Président de la formation République centrafricaine de la CCP.

LA SITUATION EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine et sur les activités du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix dans ce pays (S/2010/295)
Le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, dans ce rapport, rend compte des faits survenus dans les domaines politique, socioéconomique et humanitaire et sur le plan de la sécurité et des droits de l’homme ainsi que des activités du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), depuis le 8 décembre 2009.
Le BINUCA a succédé au Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) à compter du 1er janvier 2010.
M. Ban décrit également les mesures prises pour mettre en place la structure et les effectifs nécessaires au fonctionnement du BINUCA ainsi qu’au processus d’intégration.
La situation politique en République centrafricaine depuis décembre a été caractérisée par les efforts réalisés pour appliquer les recommandations du dialogue politique sans exclusive de décembre 2008, notamment celles concernant le programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et la préparation et la conduite d’élections présidentielle et législatives transparentes et crédibles.
Depuis sa création, le BINUCA n’a cessé de jouer un rôle clef dans l’application des recommandations du dialogue politique sans exclusive. Il a également cherché à renforcer l’action de l’ONU en République centrafricaine. La préparation en cours du cadre stratégique intégré permettra à l’ONU de parler d’une seule voix, de partager une vision commune et d’adopter une approche cohérente et coordonnée à l’appui des efforts du pays pour faire face aux défis complexes et très divers auxquels il est confronté.
Le Secrétaire général encourage la Commission électorale indépendante à continuer son action avec le soutien d’experts nationaux et internationaux, en dépit des problèmes que pose l’organisation d’élections crédibles, transparentes et sans exclusive. Il demande à la communauté internationale de continuer à appuyer le processus électoral en République centrafricaine. Il exhorte les États Membres à verser des contributions au fonds commun créé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à l’appui des élections.
Il demande au Gouvernement de la République centrafricaine et à toutes les parties prenantes nationales d’accélérer la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique sans exclusive, notamment celles concernant la sécurité et les groupes armés, et de continuer à être guidé par le même esprit de consensus et de consultation qui a caractérisé le dialogue.
M. Ban souligne avoir pris acte de la décision consensuelle de reporter la tenue des élections ainsi que de l’adoption de deux amendements constitutionnels permettant au Président et aux membres de l’Assemblée nationale de rester en fonction après l’expiration de leur mandat. Il exhorte toutes les parties prenantes nationales à faire preuve d’un haut degré de responsabilité à respecter l’ordre constitutionnel et à convenir ensemble des modalités qui permettront au processus électoral de progresser. À cet égard, il juge essentiel que la Commission électorale indépendante arrête, dès que possible, un calendrier clair et réaliste pour les élections.
Le Secrétaire général demeure préoccupé par la lenteur de la mise en œuvre des phases de désarmement et de démobilisation du processus de désarmement, démobilisation et réintégration. L’achèvement de ce processus contribuerait à la création d’un environnement propice à la tenue d’élections. Tout nouveau retard pourrait se traduire par des frustrations chez les ex-combattants en attente d’être désarmés et une reprise du conflit.
Il reste également très préoccupé par la disparition de dirigeants politiques, en particulier alors que le processus de paix et de réconciliation nationale est encore fragile. Il demande aux autorités de la République centrafricaine de faire la lumière sur ces disparitions et de demeurer fermement déterminées à assurer la sécurité des dirigeants politiques et militaires qui se sont joints au processus de paix et qui résident actuellement à Bangui conformément à la décision prise par le Comité de suivi, créé en vertu de l’Accord global de paix signé en juin 2008 à Libreville.
Il se félicite des efforts de démobilisation et de réintégration des enfants associés à des groupes rebelles et autres groupes armés. Il importe toutefois de mettre fin à l’impunité persistante, qui perpétue un climat de violation des droits de l’homme, de corruption et de non-respect de l’état de droit.
Le Secrétaire général encourage enfin les acteurs régionaux à poursuivre leur coopération, notamment en matière de partage d’informations au sujet des événements ayant une incidence négative sur la sécurité dans la région.

SOURCE

NATIONS UNIES

23/06/2010

ABRAHAM MASLOW

A L’AIDE DE L’ADMINISTRATION CENTRAFRICAINE



En empruntant à Abraham MASLOW sa pyramide d’analyse des besoins, le candidat Elois ANGUIMATE entend expliquer à ses concitoyens l’intérêt du réexamen et du choix de l’organisation de l’administration centrafricaine en général mais surtout la réhabilitation de l’administration de proximité en particulier d’une part et d’autre part l’application de cette pyramide à sa politique de relance économique par le développement sectoriel quant à son objectif.

En distinguant le contenant du contenu de cette pyramide notre candidat en fait des outils adaptés de la gestion de la paix (1) et de la prospérité dans notre beau pays.

Du point de vue du contenant Mr ANGUIMATE Elois inverse la pyramide (théorie de la pyramide inversée) et en plaçant chaque centrafricain sous la pointe de celle-ci, il affirme et exige de toute l’administration centrafricaine d’avoir l’unique objectif l’HOMME CENTRAFRICAIN dans la satisfaction de ses besoins physiologiques et sécuritaires. Deux catégories de besoins qui constituent l’objectif de son mandat présidentiel.

Du point de vue du contenu le candidat Elois ANGUIMATE vide la pyramide inversée et remplit celle-ci du pouvoir exécutif de l’ETAT CENTRAFRICAIN en hiérarchisant les différents niveaux de décisions allant du national à la petite collectivité pour asseoir l’autorité de l’exécutif sur tout le territoire national. C’est dire plus de place au non droit, ni à l’atteinte de l’intégrité du citoyen encore moins de l’espace national où la décentralisation intégrale relaie le pouvoir central.

La hiérarchisation de l’exécutif fait apparaitre deux types de pouvoir :
a)-le pouvoir hiérarchique qui va de l’exécutif national à la chefferie. Entre les deux se trouvent trois autres qui, selon sa compétence aura à exécuter des décisions avant de transmettre à qui de droit ce qui reste à faire ; en bien suivant la procédure administrative en place. Toute inobservation de celle-ci vaut sanction(s).
b)- le pouvoir électif qui est celui des maires et chefs du quartier et du village cumulativement au pouvoir hiérarchique. La délégation spéciale comme méthode de gestion de nos municipalités aura vécu pour faire place à toute compétence centrafricaine qui aura convaincu par son programme.

Pour un meilleur fonctionnement du système au service du centrafricain, seule la DECENTRALISATION INTEGRALE par une procédure administrative adaptée doit le permettre.


Elois ANGUIMATE

(1)-voir la définition de la paix au sens du candidat Elois ANGUIMATE Pacte Présidentiel ; profession de foi ; je crois à la paix ; paragraphe 2

17/06/2010

Nouveau Site

Un tout Nouveau Site est sur le point de Naître !


Bonjour à toutes et à tous,


Les semaines à venir, un grand évènement va voir le jour. Il s'agit de la naissance d'un nouveau site. Il sera l'outil indispensable pour faire connaître un Homme qui nourrit des ambitions de paix et de prospérité pour son pays, la République Centrafricaine, soutenu par un groupe de bâtisseurs au service du peuple centrafricain qui leur est cher.


Comme les sites précédents, http://anguimatelois.ning.com/ et http://anguimate.blogspot.com/ que vous avez été très nombreux à visiter et pour lequel Elois ANGUIMATE et toute son équipe vous remercient, ce nouveau site sera le lieu de débats constructifs et d'échanges fructueux


Faites attention à vos mails. Les informations sur le nouveau site vous seront communiquées incessamment.


A très bientôt.


Elois ANGUIMATE et son équipe

Organigramme de la chefferie

2.2.2 Organigramme de l’administration de proximité



Par proximité, nous entendons plus proche de la population de référence. Et l’administration est la chefferie du quartier dans nos villes et du village dans nos campagnes et les communes centrafricaines.


C’est le maillon fort de l’efficacité de la réforme de notre administration. Son organigramme doit concilier l’identification de nos valeurs centrafricaines et leur intégration aux exigences de la modernisation, sinon du développement centrafricain.


Ainsi donc, l’organigramme de la chefferie se veut très souple mais bien structuré pour des missions bien précises. Il doit s’assigner un triple objectif :


a) Le statut et les attributions du chef du quartier ou du village


b) La recherche de la satisfaction des besoins essentiels des citoyens où qu’ils se trouvent sur le territoire national


c) L’arrimage de toute communauté centrafricaine quelle qu’elle soit à la nation centrafricaine tant par sa contribution à nous sortir de la misère, du mépris et du risque de l’esclavage que par le partage du bénéfice des retombées de l’effort national ; ce à travers les coopératives agricoles et les groupements d’intérêt économique ; etc.…





Elois ANGUIMATE