21/07/2010

La Représentation Diplomatique Centrafricaine

Un outil tant ignoré.

L’ambassade centrafricaine doit plus que jamais incarner l’image que nous voulons de nous-mêmes ainsi que de notre pays à travers le monde.

Le temps où celle-ci est créée selon le hasard des circonstances, le personnel mal ou non formé et jeté en pâture dans des négociations internationales où nous faisions figure de mendiants, d’éternels pauvres qui ne savent pas ce qu’ils veulent, où l’on nous observe avec condescendance teintée de mépris, est révolu.

La position d’un centrafricain dans un pays donné pour quelque motif que ce soit est une rente de situation que notre ambassade doit faire contribuer au respect de notre pays, du peuple centrafricain et de l’intéressé lui-même.

Pour rendre ce schéma efficace et performant aux objectifs du Pacte présidentiel pour la paix et la prospérité, il faut que :

a) le nombre de nos ambassades soit arrêté de façon à avoir un effectif tel que tout pays qui accepte de coopérer avec le nôtre puisse être un partenaire privilégié dans un domaine bien défini.

Ce critère présente l’avantage d’éviter toute dispersion et errance dans la recherche des financements extérieurs mais surtout d’asseoir une stratégie d’approfondissement avec ces partenaires qui doivent avoir une meilleure vision de la ligne directrice de nos actions. A cet effet, nos besoins doivent préalablement être identifiés, hiérarchisés, évalués et planifiés par nous-mêmes ainsi que les solutions que nous jugeons nous-mêmes correspondre à ces besoins avant de les proposer à nos partenaires.

b) la nouvelle orientation de notre diplomatie reposera sur la diplomatie de la paix et du développement comme je l’affirme dans le Pacte présidentiel pour la paix et la prospérité. La représentation diplomatique centrafricaine sera restructurée avec des compétences nationales autour d’un ambassadeur effectivement en poste, disposant de moyens conséquents pour mener à bien sa mission dans le pays hôte et notamment de conseillers compétents pour bien exécuter les directives gouvernementales. Il sera adjoint à chaque conseiller des collaborateurs chevronnés représentatifs de tous les secteurs d’activité en Centrafrique.

Tenu par l’obligation des résultats, aucun diplomate ne sera nommé parce qu’il est de la famille présidentielle, de sa région, de son ethnie ou encore parce qu’il sera détenteur de la carte du Parti du Président de la République ou enfin parce qu’il arbore plus que tous les autres les tenues à l’effigie du Président de la République.


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