07/07/2010

LE PÔLE DE COMPETITIVITE

La préfecture



Chaque préfet, délégataire, ainsi pourvu de ce double transfert de compétences et de moyens de financement, doit faire de sa préfecture , un pôle de compétitivité, qui s’oppose encore une fois de plus au concept de pôle de développement, une coquille sans substance, ni stratégie.

Pour lever toute équivoque, il faut admettre que parler de pôle de développement dans le contexte centrafricain actuel est un raccourci que le candidat Elois ANGUIMATE réfute. Tout développement passe par la création, l’accumulation des richesses et leur répartition équitable entre les Centrafricains.

D’ailleurs, le Document de Stratégie de Réduction de Pauvreté (DSRP), cette belle production intellectuelle par l’inventaire exhaustif des besoins des centrafricains et par les méthodes d’analyses utilisées, manque de pertinence quant à son application à l’économie centrafricaine. L’explication est simple. Dans ce pays, tant que nous continuerons à mettre la charrue avant les bœufs rien de bon ne se fera. Autrement dit tant que nous restons persuadés que la solution économique de notre pays passe par l’analyse macroéconomique nous continuerons à faire fausse route quelque soit la réflexion. Et pendant cinquante ans (50), nous n’avons fait que cela ; chez nous où personne n’a pu jusqu’ici identifier les agrégats macroéconomiques, les instruments nous permettant de les mesurer sans que ces instruments soient contestés dans le temps comme cela est courant dans notre pays à chaque mutation.

Mais pour arriver au niveau macroéconomique, il faut que chaque agent économique joue de son instrument et de façon correcte dans chaque secteur économique à Bangui mais aussi dans chaque préfecture centrafricaine.

Le jour où un(e) centrafricain(e) ou une famille centrafricaine vous dira combien de kg de manioc ou de viande de bœufs, il (elle) consomme en moyenne par mois, le débiteur des boissons ses ventes mensuelles de la bière par mois en moyenne, l’artisan exploitant de taxi, son chiffre d’affaires hebdomadaire, l’effectif de son personnel et donc sa masse salariale mensuelle, le tailleur du quartier, etc. et que toutes ces informations traitées par la direction du commerce intérieure préfectorale ou nationale pour déterminer par exemple l’I D C (indice de consommation) par préfecture ou national, alors on peut commencer à parler de l’analyse macroéconomique par la modélisation de l’économie de notre pays.

Une telle quantité de travail, source d’emplois des Centrafricains, ne peut se faire avec l’administration actuelle. Sa décision de la mise à plat de cette administration d’une part et d’autre part du système obsolète de l’économie de notre pays est une nécessité sinon un passage obligé de la mise en œuvre de la réforme de l’administration centrafricaine mais surtout de la relance économique par le Développement Sectoriel (D S).


Certes, le travail est fastidieux parce qu’il est le cumul de plus de 50 ans de retard à « rattraper » sur tout l’espace national et tenter d’anticiper sur l’avenir pour ne plus prendre d’autres retards. Mais il constitue une opportunité inespérée d’offrir à la jeunesse de ce pays de construire son avenir.

Le travail attendu consiste à identifier tous les biens et services produits sur le sol national et destinés à la consommation nationale qu’il faut codifier afin de faciliter leur gestion, recenser et animer les producteurs et organiser le marché des fournisseurs, la distribution niveau national et enfin le marché de la consommation finale. Le schéma ainsi décrit se fait produit par produit, entreprise par entreprise, branche d’activités par branche d’activités, sous- secteur par sous secteur, enfin secteur par secteur, auquel il faut ajouter les activités transversales à toute cette liste. Voilà succinctement décrit le processus du développement sectoriel que retient le candidat Elois ANGUIMATE et dont on ne peut plus faire l’économie.

Chaque préfecture centrafricaine étant une forêt de richesses, la satisfaction des besoins des populations se fera à partir de ces richesses dont la production ou la transformation doit couvrir non seulement les besoins locaux mais aussi nationaux et la constitution des stocks régulateurs afin de soutenir les prix compétitifs et donc le pouvoir d’achat des Centrafricains et juguler définitivement les pénuries délibérément entretenues pour cause de spéculation. A ce titre, l’institution des Centrales d’achat constitue l’ossature de la politique de l’offre globale d’excellence du candidat ANGUIMATE.



CONCLUSION :

Cette réforme de l’ETAT est la base de toutes réformes du programme du candidat Elois ANGUIMATE ; de sa réussite dépendra celle des autres réformes.



Elois ANGUIMATE

« Solidaire contre la pauvreté nous vaincrons »

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